ANDRÉA'S LOVE

Chapitre 40

PV ALEXANDRE

Il se peut qu'elle soit enceinte...

Enceinte...

En...ceinte...

Après cette information, le reste des explications du docteur paraissaient un murmure à mes oreilles.

Elle est... enceinte de mon enfant.

Mon enfant...

Je ne sais pas combien de temps le docteur a pris pour expliquer je ne sais quoi, mais c'est seulement lorsqu'il me tapote l'épaule avant de prendre le chemin de la sortie que je suis revenue dans la réalité.

Je me suis précipité pour le raccompagner jusqu'à l'extérieur profitant ainsi de l'occasion pour en savoir plus.

Docteur: Prenez bien soin de votre femme, monsieur Alexandre. Veillez à ce qu'elle ne soit pas trop stressée et qu'elle mange bien et se repose de même. Sa grossesse est encore au tout début donc il faut faire attention car elle est fragile. Me conseille t-il le visage sévère.

Moi: j'y veillerai Docteur. Merci d'être venue. Vraiment. Le remercie-je sincèrement.

Il finit par s'en aller après avoir promis de m'envoyer la confirmation du test par mail.

Je fais demi-tour et remonte les escaliers ne croyant toujours pas à ce que je viens d'apprendre.

Andréa porte mon enfant.

P*TAIN ! Je rêve !

Je vais vraiment être père !?

Je vais avoir une famille !! La mienne!

Bon sang! Je n'arrive pas y croire.

Je suis si heureux.

Tellement heureux.

Je m'assoie sur les marches des escaliers les poing sur la bouche pour m'empêcher de hurler tellement j'en ai envie et que ça devient incontrôlable.

Mes yeux se remplissent de larmes tellement je suis submergé par l'émotion.

Je vais être père.

Cette phrase tourne en boucle dans ma tête.

Je laisse mes larmes couler pendant que j'enfouis mon visage dans mes mains.

Je pleure et je me laisse aller.

Mais pas de tristesse, de bonheur.

Je me demande est-que tous les hommes se sentent comme ça lorsqu'ils vont être papa?

Je me sens si... bon sang c'est indescriptible!

Mais je suis sûr que si tous les hommes se sentaient comme ça en apprenant la venue d'un mini-eux, les mères-célibataires n'existeraient peut-être pas.

Je ne le connais même pas mais j'ai déjà plein de choses en tête que j'aimerai faire avec lui ou elle.

Je suis encore entrain de cogiter lorsque je sens une main sur mon épaule ma faisant revenir à moi.

Clark: Tu pleures? Dit-il en riant légèrement.

Moi: C'est plus fort que moi. avoue-je en reniflant et essuyant mes larmes.

Clark: Comment tu te sens? Demande t-il en me regardant.

Moi: très emotionné. Je suis passé du désespoir au bonheur en quelques heures. C'est assez... bouleversant. Répondis-je en esquissant un sourire.