Chapitre 13

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PV ALEXANDRE

Andréa...

Comme je le craignais, j'ai passé la nuit chez Andréa.

Hier, après ses sanglots, elle a fini par s'endormir dans mes bras, épuisée. Je l'ai déposé sur son lit et j'ai dormi sur le canapé. Et au petit matin, je suis parti pas sans la prévenir.

Pris par élan que je ne me connaissais pas, je l'ai serré contre moi, et je me suis surpris à vouloir plus que ça.

Je n'ai jamais ressenti une telle intensité de désir pour une fille avant hier. Cependant les circonstances ne me permettent pas d'explorer ses sensations nouvelles.

Il faut que je me ressaisisse et oublie ce qui s'est passé. C'est quand-même la grande soeur de ma copine! Je ne veux pas qu'on me prenne pour un homme insensé et pervers!

Et si mon attirance pour Andréa n'est pas assez forte pour me faire perdre la tête alors ça n'en vaut pas la peine.

Si ce n'était pas le cas, peut-être j'aurais...

Cette fragilité qu'elle cache, sa peur du jugement des autres qu'elle a dû certainement subir, sa douceur, sa chaleur, son sourire, ses yeux brillant de détermination, ses lèvres, sa peau douce, sa sensibilité, rien qu'à y pensé, je me sens partagé entre ma raison et mes sentiments si je peux ainsi dire.

Mais c'est ma raison qui gagnera comme toujours.

Aujourd'hui je n'irai pas travailler, donc je suis chez moi toute la journée. Je me sens un peu fatigué et aussi je n'ai pas trop le moral pour me concentrer sur quelque chose. Mes pensées sont bien trop embrouillées pour que j'y arrive.

Andréa...

Je me gratte furieusement la tête pour essayer de la faire sortir mais rien. Il faut vraiment que je m'éloigne d'elle.

Clark: qu'est-ce qui tourmente ton esprit à ce point mon ami. Dit-il en mettant sa main sur mon épaule.

Moi: Rien. Je vais bien. Dis-je en quittant mon balcon pour m'asseoir sur le fauteil du salon.

Clark: Je savais que quelque chose n'allait pas. Ça fait des heures que tu es sur ce balcon. Réplique t-il en ignorant de ce que je viens de dire.

Moi: Je reste toujours sur ce balcon. Dis-je agacé qu'il devine toujours mon état.

Clark: Pas comme aujourd'hui. Dit-il en s'asseyant à son tour.

Moi: Je ne veux pas en parler Clark. M'agace-je.

Clark: Alors tu avoues que tu ne vas pas bien. Conclut-il.

Je ne peux pas lui dire que je suis tourmenté parce que la soeur de ma copine m'attire d'une certaine manière quand-même! Je baisserai certainement dans son estime et c'est la dernière chose que je voudrais!

Clark: Alex, on est ami depuis l'université. Nous avons vécu beaucoup de choses ensemble et nous avons surmonter tellement de défis. Nous aurons pu être séparé par bien de choses mais nous voilà toujours unis. Je supporte tous les jours ton caractère particulier, tes folies et tes idées. Alors je pensais qu'il n'y avait rien que tu puisses me cacher. Dit-il presque déçu et triste.

Moi: Clark, je... hésite-je

Clark: Dis-moi tout. M'incite t-il avec un regard attentif.

Moi: Je... je ne sais pas par où commencer. Dis-je en toussotant. Voilà, je suis un peu perdu.

Clark: Est-ce que c'est à cause de Noely? Demande t-il.

ANDRÉA'S LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant