2 |Carapace 📘

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Chère Journal, j'aimerais avoir le droit à un mariage de princesse, une grosse robe de princesse, un corset à paillettes et des pétales de roses lancées dans l'air quand mon prince et moi-même sortirons de l'autel.




Mara

— Mara c'était quoi ça ? crie Nil dans mon dos

Mais ça me fait avancer que plus vite, je n'ai pas envie d'expliquer quoi que ce soit. Il fallait que je le fasse. Point. Même si j'apprécie Nil, réellement.

— Mara putain !

Nil arrive sur ma droite et se met devant moi, me forçant à m'arrêter, je manque de lui rentrer dedans.

— Tu avais vraiment besoin de traiter ce mec comme ça ?

Il fait référence à la manière dont je viens d'humilier un nouveau dans la cafétéria, devant l'intégralité du campus.
Mais je n'ai pas eu le choix putain !

Sophia, Clary et le reste de l'équipe attendaient que je réagisse.

« Mara, il y a un nouveau, il ne veut pas partir de notre table, il dit qu'il se fou que la table appartienne à la reine d'Angleterre ou à sa tante Simone, il ne bougera pas. »

J'ai envie de leur dire à quel point je m'en moque, à quel point il peut bien faire ce qu'il veut, après tout, c'est un nouveau. Mais il y a des règles, mes règles. Ça fait 3 ans que j'essaye de les faire respecter, si le premier nouveau du campus décide de remettre en cause mon règne, alors nous avons un problème.

Je laisse les filles dans les vestiaires et me dirige vers la cafet. Les étudiants me toisent, ils savent à ma démarche que quelque chose se prépare et je ne peux rien faire pour l'empêcher. Je balaie d'une main mes longs cheveux blonds au-dessus de mon épaule et inspire profondément.
Tu es Mara Myers bordel.

J'aperçois vite ma table ronde, elle est à l'étage, là où tout le monde peut me voir et où je peux voir tout le monde.
Bien que je n'en ai rien à foutre.
Le nouveau est assis nonchalamment en train d'avaler ses frites, son sac écrasé sur le reste de la table.

« Oh, je m'attendais à voir débarquer un gros costaud pour me dégager, mais je ne m'attendais pas à Britney Spears » dit le nouveau.
Sa peau noire brille sous le reflet du soleil, et sa voix ne cache pas sa féminité.

Je le regarde lentement, les bras enserrant ma poitrine.

« C'est ta seule chance, dégage.de.là ! » J'articule chaque mot, espérant qu'il va comprendre.

« Oh non Spears, je suis bien ici, mon cul adore cette chaise » il enfourne une nouvelle frite dans sa bouche en guise de défi.

Les gens ont arrêté de parler, je vois au fond de la pièce, mon équipe de pom-poms arrivée. Je n'ai plus beaucoup de temps.

Je prends doucement le coca qui est devant lui, j'ouvre le bouchon au ralenti, je bois une gorgée avant de la positionner sur sa tête rasée.

Il ne m'accorde pas d'importance et continue à manger, me mettant en rogne.
Je vais vraiment devoir le faire.
Bon sang, pars, fais quelque chose.

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