Sincity Frozen Campus

25 | Falaise

ATTENTION PUBLICATION DE L'INTÉGRALITÉ DES CHAPITRES

Jack

Je regarde Mara, sa tête contre mon épaule alors qu'elle vient juste de s'endormir, à peine avoir décollé, ses yeux se sont fermés et elle s'est assoupie. Je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est ma faute, elle a peut-être très mal dormi. Je suis égoïstement comblé d'avoir senti son corps dans mon lit, sa respiration lourde et son odeur de coucher de soleil.

Coucher de soleil...
Vraiment Jack...

Je suis en train de me faire prendre à mon propre piège comme un débutant, je hais cette nana, je la hais ! Et pourtant, dès qu'elle est à côté de moi, je me transforme en quelqu'un de tactile et de protecteur. Hier, elle se montrait faible devant moi, elle me montrait ses failles et même à quel point je lui faisais de l'effet.

Tu provoques tellement dans mon ventre vaurien, rien que de repenser à cette phrase qu'elle m'a dite, droit dans les yeux, l'honnêteté me perforant, mon ventre m'envoie un spasme.

Ce que cette diablesse me fait... Quand je me suis réveillé ce matin et qu'elle avait disparu, j'ai cru que tout avait été un rêve, puis j'ai senti sa place encore chaude et son odeur de fleurs d'oranger sur les draps, j'ai su que tout avait bien eu lieu, et qu'elle était partie. Elle m'avait abandonné et même si mon cerveau en était heureux, il faut que je sois en colère, il faut que ce soit le diable pour que je mettre mon plan à exécution. Mais je l'ai trouvé dans la cuisine, et l'explosion de soulagement dans mon cœur m'a directement envoyé un frisson jusque dans ma queue, je n'ai pas pu m'empêcher de la prendre dans mes bras.

Est-ce possible que quelqu'un nous manque alors qu'elle n'est partie que depuis dix minutes ?

J'ai l'impression que son odeur est le plus puissant des aphrodisiaques et que ses yeux sont ceux du paradis.

Nous commençons notre descente sur Sincity. Todd et Spike sont en train de jouer à un jeu sur leur téléphone alors qu'Hades lit, un hobby qu'il ne fait que quand il est complètement seul habituellement.

J'approche mes doigts de la joue de Mara, a peine l'ai-je effleuré qu'elle se lève en sursaut, les yeux plongés dans une panique folle.

— Princesse tout va bien, on commence notre descente.

J'aimerais savoir, j'aimerais comprendre ce qui la hante, mais elle me donnera que plus envie de ne pas lui faire du mal. Mon cerveau ne sait pas quoi faire, il ne sait plus ce qu'il veut faire d'elle. Elle est partout, elle s'est infiltrée dans chaque partir de mon corps et de ma tête.

Samuel se réveille à côté d'elle, sur le siège coté fenêtre, et il s'étire bruyamment.

— Woah, regardez comme il fait beau !

Et oui l'avantage de ma petite ville côtière, il fait presque toujours bon et beau là-bas.

Je gare la voiture qui appartient à la société de ma mère dans le garage, au côté de la dizaine de spécimens à moteurs fabuleux de mon père, je constate qu'une nouvelle Ferrari s'est ajoutée dans ce sous-sol. Vert d'eau, des jantes en aluminium et un trois pots d'échappement à l'arrière, mes mains se languissent déjà d'essayer sa puissance.

— Olala mec, je ne me lasse pas de venir chez toi, regarde cette couleur putain !

Todd me montre la Mercedes bordeau cerise préférée de mes trois petites sœurs.

Les gars sont à chaque fois ébahis par cet endroit, faut avouer que c'est plus beau qu'un musée de Voitures de luxe. L'entreprise de mes parents a le monopole sur toutes les voitures de cette ville, et d'une bonne partie de l'Amérique, dont des expéditions à l'internationale. Ils sont passionnés, et j'ai toujours voulu reprendre l'entreprise familiale secrètement, avant le foot. Maintenant, je ne sais plus vraiment. Nous montons les quelques marches qui mènent la cuisine.