Chapitre 3 !★

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Changbin s'approcha et regarda Hyunjin confus et en analysant son physique.                                                      - Sooha, tu m'expliques ?                          - Je te présente Hyunjin, le fameux étranger dont tu parlais.                          - Attend, c'est lui... ?                                   - Bah oui.  

Hyunjin sembla confus, mais surtout embarrassé puis parla à son tour.         

- Tu es donc le meilleur ami de Sooha ?                                                         - Oui et toi son copain ?                            - QUOI ! NON NON.                                    - Je vois que tu m'aimes beaucoup Hyunjin.                                                       - Tu ne vois pas l'amour que je te montre ?                                                     - Si si t'inquiète…                                        - Bon vous deux va falloir, vous calmez. Et si on allait manger ?              - On a déjà mangé Changbin…                - Oui en plus Sooha ne m'a pas laissé goûter à son plat pff.                                 - Mais quel drama queen !

Finalement, on alla au parc à côté tout en traversant la rue recouverte de feuilles mortes. L'hiver approche, elle transforme le monde en un paysage éthéré, où la douce caresse des flocons de neige danse en harmonie avec l'air cristallin. Chaque respiration devient une plume de fumée, et la nature s'endort paisiblement sous un manteau blanc, évoquant la magie silencieuse de cette calme saison.
On trouva un banc libre et on s'installa pour discuter de tout et rien.

- Vous avez fini votre projet ?
- Non, je dois aider Hyunjin avec le sien sinon il fera plein de fautes !
- Je ne suis pas née ici, ça ne compte pas.
- Tu ne fais pas d'effort !
- Je parle très bien la langue, je suis juste nul pour écrire.
- Et toi Changbin ?
- Moi ? Il ne me reste pas beaucoup, j'ai bien avancé.
- Je suis épaté Monsieur Seo Changbin.
- J'espère avoir au moins 18
- Ne rêve pas trop non plus.
- Sooha, tu parles alors que tu n'as même pas finis.
- Hyunjin, tu dors en cours, tu ne vaux pas mieux…

Après avoir parlé pendant un bon moment,
Changbin décida d'aller en cours et nous de même. En rentrant en classe, Hyunjin s'installe directement à côté de moi et ça dérange beaucoup de filles d'après ce que je vois. Elles sont toutes retournées à me regarder comme si j'avais annoncé que nous sommes en couple.

Dans ce cours monotone de mathématiques, les équations s'étirent comme des heures interminables, les chiffres se fondent dans une symphonie sans émotion, et le tableau noir devient le théâtre morne de formules dénuées de toute vie. Les minutes semblent s'étirer, laissant un sentiment d'ennui persistant, comme si les concepts algébriques se réduisaient à une monotonie mathématique. J'observe silencieusement le garçon aux cheveux blonds, paisiblement endormi à mes côtés. Il paraît si différent quand il est silencieux.
Soudain, ses paupières s'ouvrent avec une rapidité surprenante, dévoilant des yeux éveillés et alertes. Un éclat de surprise ou d'énergie traverse son regard, chassant l'ombre du sommeil.

– Tu regardes quoi ?
- Rien.
- Je suis beau, je sais.
- Tu devrais te concentrer sur le cours de math.
- Il est ennuyant.
- Je sais, mais tu dois faire un effort.
- Et si on discute à la place ?
- Je suis concentré, laisse-moi tranquille.
- Tu es sûre d'être concentré ?
- Oui, ne me parle pas

Soudainement, Hyunjin, assis à côté de moi, glisse subrepticement sa main sous la table pour prendre la mienne, provoquant une réaction surprise qui me perturbe, mais laisse place à un sourire complice au blond.

- Tu fais quoi là ?
- Je te déconcentre.
- Pourquoi faire ?
- Je m'ennuie.
- Travaille, tu vas regretter.
- Avoue que ça te plaît.
- Non pas spécialement, c'est plutôt gênant.
- Tu es toute rouge.
- Pas du tout !
- Si et tu sembles chaude d'après tes mains
- Depuis quand on se base sur les mains ?
- Laisse-moi vérifier alors.
- Et comment veux-tu faire ça ?

Hyunjin, avec une douceur délicate, glisse ses doigts sur mes joues, suivant la courbe naturelle de mon visage. Son toucher est comme une caresse légère, empreinte de tendresse, créant une sensation belle et apaisante qui laisse dans l'air une atmosphère délicate et gênante.

- Arrête, c'est malaisant.
- C'est bon olala.
- On est même pas proche.
- Pardon ?
- On est juste camarade.
- Tu me considère comme ça ?
- On est camarade.

Et si tu n'avais pas voyagé ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant