Chapitre 3

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Chapitre 3


— Ron ?

— Oui, m'incite-t-il à continuer

— Pouvez-vous me dire comment je peux rejoindre L'École de Chevalerie ? J'y ai songé avant notre départ et je voulais d'abord me renseigner.

Il lève ses grands yeux foncé vers moi, surpris.

— Attendez... quoi ? Vous voulez rejoindre L'École de Chevalerie?

— Hum, Oui c'est bien cela , bafouillé-je, incertaine de sa réponse

— Je ne peux pas vous laisser partir. Cela est impensable ou plutôt inimaginable pour une femme !

— Vous pensez donc qu'une femme est incapable de devenir chevalière ? interrogé-je, piqué au vif

— Probablement ! La femme est faites pour rester à la maison, prendre soins des enfants, faire à manger...commence-t-il

— Donc vous nous voyez comme une sorte d'outils qui sert et qui engage à tout champ ? Nous sommes des êtres humains qui ont des opinions toutes différentes les unes des autres. Peut-être il y a des femmes qui vont avec ce fonctionnement, mais moi, je suis une femme qui veux devenir chevalière, être libre de mes choix et ne pas être dépendante de mon mari ! lui coupé-je de sa lancée

Il a un rictus et arque un sourcil.

— Franchement, c'est complètement insensé ! Ils sont sans pitié là-bas ! Vous n'allez pas tenir une semaine !

— Nous parions ? Vous ne me connaissez pas bien, à ce que je vois... Je vais le faire de toute façon. Soit vous m'aidez et j'en ressortirais peut-être vivante, soit je me débrouille et je m'en sortirais sûrement morte...

— C'est du chantage, m'apprend-t-il

— Non, de la négociation, contré-je

Nous nous défions du regard pendant quelques longues secondes silencieuses. Il soupire, vaincue.

— Bien, mais comment songez-vous y aller ? Vos cheveux...et le reste comment allez-vous les cacher ?

— Eh bien je pourrais simplement prendre des bandages pour compresser ma poitrine et... je me couperai les cheveux... et puis c'est déjà vous qui m'apprenez à me battre.

Il y a un truc qui ne va pas. Il est gêné. Son regard passe de mon visage à ma poitrine.

— Comment dire, commence-t-il, hésitant. Je ne crois pas que... que les bandages suffiront pour cacher votre poitrine... Vu, euh comment dire, je pense que vous avez été gâté par la nature sur ce point-là.

D'abord abasourdie par ses propos, j'éclate de rire.

— D'accord j'ai un gros buste, mais je peux très bien serrer, et puis là n'est pas le problème, je peux me débrouiller sur place et les chemises de chevaliers sont assez larges pour cacher ce qui ne tiendra pas avec les bouts de tissus.

Je croise son regard puis nous nous esclaffons sur le sujet qui vient d'être discuté.

— Bon, annonce-t-il sérieusement, Je pense que c'est tout à fait quelque chose de très dangereux et qu'il y a un risque de vous faire prendre mais... si vous y tenez vraiment, je vous aiderais. Par contre si vous vous faites prendre, ne me dénoncez pas. Marché conclu ?

— Marché conclu !

Mon cerveau saute de joie à l'instant présent. Mon cœur se gonfle de hâte en pensant à la vengeance de mes parents. Voyant que mes yeux brillent d'excitation, il me sourit. Des bruits de pas et de branche écrasé se rapproche vers nous. Quelques instant plus tard, ma sœur et ma meilleure amie déboule, les mains chargé de fleurs.

La Descendante Du PhénixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant