Chapitre 8

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Chapitre 8


Avant d'entrée dans le stand, je me cache dans une petite ruelle déserte et enfile des vêtements de Hezron pour me faire passer pour un homme. J'ai du mal à serrer le tissu pour ma poitrine, je n'ai d'autre choix que de demandé à Ron de me faire le nœud. Cela m'oppresse et j'ai l'impression de ne pas pouvoir respirer, mais je m'y habituerai au fil du temps. Enfin prête, nous entrons dans la boutique. J'avoue que je suis un peu étonné que ce soit une femme et non un homme qui se présente derrière le comptoir, après tout on m'a toujours dit qu'il y a avait encore jamais eu de femme chevalier. Je lève mon regard vers celle-ci, comprenant qu'elle m'avait dit bonjour :

— Euh... Bonjour Madame, répondis-je

— Que puis-je faire pour vous ? nous demande-t-elle

Je me retourne vers Hezron, lui demandant silencieusement ce que je devais répondre. Heureusement pour moi, il a compris mon message et répond à ma place.

— Mon frère va faire son entrée à l'école de Chevalerie, nous voulons tous l'équipement.

— Je vois. Normalement j'ai ce qu'il vous faut. Je vous ramène ça dans quelques instant.

La jeune femme disparait à l'arrière de la boutique, nous laissant seul. Les murs sont vêtue de tapisserie peint de fleurs rouge. Les cliquetis de l'horloge mural résonnent dans la pièce et plusieurs tableaux anciens ornes les murs. Des dagues, épées, arcs et bottes de chevaliers sont en expositions. Dix minutes c'étaient écoulé et elle revient à nous, les bras chargés. Elle m'explique l'entretient l'utilisations de chaque objet et vêtements.

— Avez-vous d'autres questions vis-à-vis du fonctionnement et cetera, questionne-t-elle un peu comme un texte qu'elle répète à longueur de journée.

— Non merci c'est tout bon, aurevoir, répondis-je

Elle nous adresse un signe de la main et un chaleureux sourire avant que nous ne sortions.

Le stress monte en moi lorsque j'aperçois les filles au loin. Je suis habillé en homme et je me suis coupé les cheveux alors qu'Arwen ne sait encore rien de ce que je prépare. Elles sont assises sur le rebord d'une fontaine avec des sacs en tissue à leurs pieds. J'ai l'impression qu'elles sont dans une discussion profonde car elles ne nous aperçoivent pas. Un peu plus proches d'elles, j'arrivent à entendre leur discussion et surtout de quoi elles parlent.
— Je connais ma sœur Kayhla, je sais que si elle fait quelque chose, elle le fait pour la bonne cause...Même s'il faut qu'elle fasse certains sacrifices...

Kayhla soupire et secoue la tête avec énergie comme si elle s'en voulait.

— Tu as raison, ta sœur ne fait jamais rien sans une raison derrière.

Nous sommes à présent proche pour qu'elles remarquent nos ombres. Les filles lèvent leurs regard vers nous. D'abord surprise pas mon physique, elles restent bouche bée, assez longtemps pour que mon sérieux s'envole et laisse place des rires. Après mettre calmé, Arwen prend la parole.

— Tu n'as pas perdu de temps à ce que je vois, murmure-t-elle

— Kayhla aussi n'a pas perdu de temps à t'expliquer la situation, rétorqué-je amèrement

Elle baisse les yeux, coupable. Arwen prend sa défense.

— Ce n'est pas elle, c'est moi qui ai forcer la vis. J'ai remarqué que tu étais un peu distante et j'ai demandé à Kayhla si elle savait quelque chose, je suis vraiment désolée Rowena...

J'échange une œillade avec Hezron et il m'incite à parler d'un petit signe de tête.

—Je ne t'en veux pas Arwen, ni à Kayhla d'ailleurs. De toute façon je ne savais même pas comment j'allais te le dire... Puis-je te poser une question ?

Elle acquiesce doucement.

— Cela ne te dérange vraiment pas que je ne devienne pas mage mais chevalière et que je ne ferais pas ma scolarité avec toi ?

Elle me sourit d'un immense sourire. Celui qui restera toujours gravé dans ma mémoire.

— Je te l'aurai dit, Rowena. Et puis Kayhla me tiendra compagnie, ce n'est pas comme si j'étais toute seule.

Je soupire, soulagée qu'elle comprenne et qu'elle ne soit pas contrarié de mon choix.

— Vous avez terminé vos achats ? questionne Hezron

— Oui, répond Kayhla avant de se lever

Nous nous dirigeons vers l'auberge et passons une fin de journée agréable et rempli de rire.  

La Descendante Du PhénixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant