Chapitre 7

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Chapitre 7



— Rowena, n'oubliez pas que nous sommes là pour des habits de chevaliers.

— Désolée, mais ce vêtement est magnifique, rétorqué-je en baissant la tête

— Je fais juste de vous le rappeler... D'ailleurs, comment allez-vous faire pour faire croire à votre petite sœur que vous venez ici pour autre chose que des vêtements d'hommes ?

— Je... J'ai oublié ce détail.

Arwen et Kayhla sont en train de demander le prix d'une paire de souliers. Je m'approche avec le plus beau sourire que je puisse faire.

— Les filles, ça vous dit que vous vous allez vous acheter de nouveaux vêtements pour la rentrée au Couvent, tandis que Hezron moi allons acheter des fers à cheval ? Ceux de Brume sont abimé, mentis-je

— Mais Rowena, rétorque ma sœur d'un ton contrarié, Je voulais qu'on fasse cela ensemble vu que c'est notre première rentrée.

Je déteste duper, surtout quand il s'agit de ma sœur. Il ne me reste plus qu'elle est je suis en train de la perdre. Je sens mes yeux me piquer et un épais nœud se forme au fond de ma gorge.

— Oui, Rowena, tu lui avais pourtant promis, fait remarquer Kayhla

Je vois que le regard de ma meilleure amie est rempli de haine envers moi. Quand nous étions petites, nous rêvions d'être ensemble à L'Ecole du Couvent et moi je l'ai lâché pour être dans la chevalerie.

— Je suis désolée, mais c'est pour que ça aille plus vite pour les achats, contré-je difficilement, la voix tremblotante

Arwen me glisse un doux regard avant de s'adresser à la fille qui lui avait servie de grande sœur durant de longues années.

— Je pense que ma sœur à raison, cela ira plus vite si nous nous séparons. Ce n'est pas grave Rowena, fait tes affaires, et puis peut être que nous pourrons terminé nos courses ensemble.

Je lui sourit et croise les prunelles de Kayhla. Celle-ci me lance un regard froid et haineux avant de me tourner le dos. Des frissons me parcourent.

— Elle va s'y faire vous verrez, essaie de me rassurer Ron

Je lui fait face et lui lance un sourire forcé. Je vois bien que lui non plus n'aime pas mon idée que je parte pour faire ma scolarisation dans L'École de Chevalerie, mais je n'ai pas le choix. Quand j'ai une idée en tête, personne ne peut m'en persuadé de faire le contraire. Et puis la vengeance de mes parents passe avant tout. Je redresse mes épaules, m'efforce de sourire et m'alimente de ma soif de vengeance pour faire face à l'aire contrarié de ma chère sœur.

D'un pas mal assuré, nous passons la marche du salon de coiffure. La cloche rouillé par l'eau retentit quand la porte. Une odeur d'humidité empli l'air. Je retrousse mon nez et grimace. Un fauteuil en cuir griffé et un marchepieds de trois étage sont le centre de la pièce.

— Bonjour, nous grogne une voix grave

Je cherche le monsieur du regard mais je ne le vois pas. Un coup de coude au côtes tire mon attention et Ron me montre du regard le bas. Je baisse la tête, perplexe, et je vois que l'homme qui nous a parlé mesure un mètre.

— Bonjour, répond Hezron

— Bonjour... murmuré-je pour ne pas paraître impolie

L'homme me détaille de la tête aux pieds de ses yeux bleu-cobalt.

— Que puis-je faire pour vous, jeunes gens ?

— Ma sœur aimerais se faire couper les cheveux, répond Ron

— Une jeune femme se couper les cheveux... ? Et à quelle longueur ?

— Assez court car dans l'auberge dans lequel nous avons dormi, il y avait des poux et j'en ai horreur, mentis-je en essayant de ne pas fixer ses yeux déstabilisant

—Très bien, comme vous voulez !

Le petit homme hausse les épaules et se dirige vers la tête du siège en montant un marchepied. Il me demande de m'asseoir sur celui-ci et il commence à me couper les cheveux avec telle délicatesse que cela me surpris.

Une heure plus tard, le petit-homme– oui c'est comme ça que je l'ai appelé – a terminé de me couper les cheveux. Il me tend un petit miroir en mauvais état et là, ce fut un petit choc pour moi. Même si j'ai encore mes traits fin d'une femme, j'ai cru que c'était mon père qui se trouvait dans la glace. Je me retourne vers Ron et lui fait signe que j'étais satisfaite.

— T'es peu reconnaissable, me dit-il

— Bon si vous voulez bien, il est l'heure de ma pause donc payez moi et partez.

Je tends l'argent à l'homme et nous nous dirigeons vers le marché en direction des stands de vêtements. 

La Descendante Du PhénixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant