chapitre 58

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P.d.v. de Mael

Je cherchais les clefs de la voiture des jumeaux, décidé à les amener avec moi à la clinique voir leurs parents.

Avec mon frère, nous sommes rentrés plutôt que prévu suite à l'appel de Bachir.

Son annonce nous avait grave inquiété parce qu'il s'était contenté de nous dire que Mously était aux urgences raison pour laquelle nous avons avancé notre voyage.

Nous sommes arrivés hier soir pour direct nous rendre à la clinique où nous avons appris qu'il y avait plus de peur que de mal: elle avait juste accouché suite à un déni de grossesse qui me laisse encore sans voix mais ça c'est une autre histoire.

Je dois avouer que j'ai encore du mal à me remettre de la surprise mais bon, peut être que j'aurai le temps pour ça plutard car là je dois rejoindre Fadel qui est resté pour la nuit tandis qu'à moi on m'avait sommé de rentrer  veiller sur les jumeaux. Et il est temps qu'on se remplace sauf que devant le caractère grincheux de Karim et Hamid qui n'ont pas arrêté de pleurer de la matinée, j'ai finalement décidé de les amener voir leur parents qui leur manque sûrement étant donné qu'ils sont très attachés à eux.

J'avais trouvé les clefs dans le placard du séjour et dévalais les escaliers pour aller les chercher quand j'ai entendu la sonnette retentir.

Sans réfléchir, je suis allé ouvrir pour tomber sur grand-père Fadel et son épouse.

On s'était rapidement salués avant qu'ils ne m'expliquent qu'ils revenaient de la clinique et qu'ils étaient passés les prendre pour les amener chez eux. Ils avaient devinés comment cette nouvelle naissance allaient les perturber et j'ai même eu droit à une petite anecdote sur comment nous aussi on avait galéré quand Mareme venait de naître alors qu'on était beaucoup plus âgés qu'eux: il faut croire que cette petite nous a longtemps rendu la vie dure!

Enfin bref!

J'avais finalement décidé de partir seul et les laisser avec leurs grand-parents mais c'est ce moment que mon grand-père m'a demandé de lui accorder cinq minutes car il voulait me parler d'une chose assez délicate.

N'ayant rien compris, je l'ai regardé m'inviter à m'asseoir tandis que ma grand-mère est partie chercher les petits.

-Alors, ce voyage?

Avait-il entamer pour que je lui réponde:

-Cool, ça a été.

-Hum alhamdoulillah! Et votre tante? Je croyais qu'elle allait venir avec vous.

- On est venu à l'improviste mais elle sera là dans la semaine incha'Allah.

-Hum...d'accord, c'est bien. Sinon dis-moi, j'ai cru comprendre que tu étais ami avec euh...la cousine de ta mère...Elisabeth.

Elisa?

-Euh...Oui, on peut dire, oui.

Répondu-je prudemment, ne comprenant pas sa question d'autant plus qu'il reprend:

- Et vous êtes très proches tous les deux?

-Pourquoi toutes ces questions, grand-père?

Le questionnai-je alors directement pour qu'il marque une légère pause avant de me dire:

- En fait, l'autre jour, elle nous a dit...enfin elle nous a fait écouter un enregistrement.

Un enregistrement ?

Me demandai-je en fronçant les sourcils faisant que mon grand-père a vite saisi mon désarroi pour m'expliquer:

-Oui, une conversation qu'elle a eu avec une nièce de Karim et où cette dernière déclarait très ouvertement avoir une certaine...comment dire...liaison avec toi.

Regrets tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant