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- C H A N E L -

20:30

Je sers Zakaria, je m'assois puis je me sers également.

Zakaria : Merci, chérie.

- De rien, Zakaria.

Je prends de l'eau et commence à manger.

- Tu as passé une bonne journée, mon amour ?

Zakaria : Oui, mais c'était épuisant. J'ai eu tellement de réunions et mon père m'a pris la tête.

- Pourquoi ?

Zakaria : Pour un truc bête. Bref, ta journée shopping s'est bien passée ?

- Oui bébé, mais évite d'aller voir tes relevés bancaires maintenant, tu risquerais de faire un arrêt cardiaque.

Zakaria : il rit. Tu vas vraiment me ruiner, Chanel.

- Mais non, Zakaria, et si tu me laissais travailler, je dépenserais avec mon argent et pas le tien.

Il soupire et me regarde blasé.

Zakaria : Je t'ai déjà dit que je ne voulais pas que tu travailles, Chanel. J'ai assez d'argent pour nous deux, tu veux travailler pourquoi faire même ?

- J'ai envie d'être indépendante, Zakaria.

Zakaria : Tu n'as pas besoin d'être indépendante, putain !

Il commence à s'énerver, je ferais mieux de changer de sujet. Zakaria ne veut absolument pas que je travaille. J'ai essayé des milliards de fois de le convaincre mais il ne veut rien entendre.

- Calme-toi, bébé, tu n'as pas besoin de t'énerver.

Il me regarde sans rien dire.

- Zakaria s'il te plaît, tu sais que je n'aime pas quand tu t'énerves comme ça. On ne peut pas parler calmement sans que tu t'énerves ?

Zakaria : Si mais je ne veux pas que tu travailles, Chanel. Ma femme ne travaillera pas, fin du débat.

- Zakaria, je ne suis pas ta fille. Tu ne peux pas prendre de décision pour moi. On peut en reparler de ce sujet quand tu seras plus calme ?

Je l'entends murmurer un "mhm" et on continue à manger dans le silence. Je l'aime vraiment mais quand il est comme ça, j'ai envie de le gifler. Je n'ai pas fait d'études pour être femme au foyer, hein.

On termine de manger, je débarrasse la table et fais la vaisselle. Je nettoie la salle à manger. Je remonte à l'étage, je vais dans la salle de bain. Je me brosse les dents, quand je termine je vais dans la chambre. Je me couche au même moment je sens des mains entourer ma taille et des lèvres se posent sur mon cou.

Zakaria : T'es fâché, bébé ?

- Non, Zakaria.

Zakaria : Pourquoi tu boudes alors ?

- Je ne boude pas, chéri, dis-je en me retournant pour lui faire face. Je suis seulement fatiguée.

Zakaria : Mhm, tu ne m'as même pas fait de haul de ce que tu as acheté.

𝐂 𝐇 𝐀 𝐍 𝐄 𝐋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant