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- C H A N E L -

Je marchais tranquillement vers l'arrêt de bus qui se trouve à côté de chez ma mère. Quand une voiture s'arrête à ma hauteur et baisse sa vitre.

.... : Wesh Coco, tu fais quoi ici à cette heure ? me demande Milan.

- Putain, tu m'as grave fait peur Milan.

Milan : il rit Désolé madame Bakir.

Milan, c'est le meilleur pote de Zakaria. Ils sont amis depuis leur tendre enfance. Leurs mères sont de grandes amies et leurs pères étaient associés.

Milan : Bref, monte, je vais te ramener chez toi.

- Non c'est pas nécessaire Milan. Je vais prendre les transports.

Milan : Non Chanel, en plus tu sais très bien que Zakaria déteste que tu prennes les transports, alors monte.

Je soupire et finis par céder, je fais le tour pour monter côté passager. Je m'attache et il démarre.

Milan : Tu faisais quoi à Alfortville ?

- J'étais partie voir ma mère et mon petit frère.

Milan : D'accord, ils vont bien ?

- Ouais et toi tu faisais quoi là-bas ?

Milan : J'étais parti rendre visite à mon pote et à sa femme. Elle vient d'accoucher.

- Ah d'accord.

J'envoie un message à Zakaria pour lui dire que j'arrive et qu'il arrête de m'harceler avec ses appels.

- Tu dates de ouf malade Milan. Ça fait quand même 2 mois qu'on ne s'est pas vus.

Milan : De fou, j'étais parti en Colombie pour rendre visite à ma grand-mère. Après je suis parti dans le Sud de la France pour rester avec mes sœurs et ma mère.

- C'est pour ça que t'as bronzé comme ça.

Milan : Ouais, j'ai plus de mélanine que toi maintenant.

- Que Zakaria tu veux dire.

Il rit, il continue à conduire et une vingtaine de minutes plus tard, il se gare. Je me détache.

- Tu ne rentres pas dire bonsoir à Zakaria ?

Milan : Non, je suis KO, je vais l'appeler demain.

- D'accord, merci beaucoup Milan.

Je lui fais la bise avant de descendre. Je mets correctement mon sac à main sur mon épaule puis j'entre chez moi.

J'ouvre la porte d'entrée, j'enlève mes chaussures et mets mes chaussons.

- Bonsoir mon amour, dis-je en entrant dans le salon.

Zakaria est assis devant la télé, les sourcils extrêmement froncés. Il va encore me prendre la tête. Je soupire en m'asseyant à ses côtés.

- Zakaria, tu vas bien ?

Zakaria : Il est 21 heures Chanel. Tu te fous de ma gueule ? dit-il d'un ton sec et froid.

- Je suis désolée Zakaria, je n'ai pas vu le temps passer. Calme-toi s'il te plaît.

Je pose ma main sur son avant-bras et le caresse doucement. Je déteste le voir énervé, en plus pour une raison aussi bête.

Zakaria : Tu ne pouvais pas rentrer à 19 heures ?

- Je t'ai déjà dit que je n'avais pas vu le temps passer, Zakaria ! Arrête de me prendre la tête pour un truc bête comme ça. J'étais chez ma mère et non chez un homme putain.

𝐂 𝐇 𝐀 𝐍 𝐄 𝐋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant