— C H A N E L —
Je pousse la porte de l'appartement avec mon dos, mes mains étant trop chargées. Je reviens de chez mon couturier où j’ai récupéré ma robe pour le mariage coutumier, puis je suis passée acheter mes talons et ma tenue pour le mariage civil.
Une fois à l’intérieur, je me débarrasse de mes chaussures et enfile mes chaussons avant de monter à l'étage pour déposer mes affaires dans ma chambre. J’ouvre le placard, attrape un pagne et un débardeur, puis me change rapidement. Je redescends ensuite à la cuisine pour préparer le dîner. Milan ne devrait plus tarder à rentrer.
{...}
J'avais terminé de préparer le dîner et dressé la table. Milan est rentré il y a environ vingt minutes et est monté prendre une douche avant de manger. Quelques minutes plus tard, il redescend avec une enveloppe à la main. Il s'approche de moi et me la tend.
Milan : On t'a envoyé une lettre.
Je prends l'enveloppe avec méfiance, l'ouvre, puis commence à lire. À chaque phrase, je suis submergée par des émotions contradictoires : colère, surprise, tristesse, mais aussi un étrange sentiment de pitié.
- Tu peux dire à ton meilleur ami d'arrêter ça.
Milan : De quoi tu parles, Chanel ?
- C'est Zakaria. C'est lui qui m'a envoyé cette lettre. Il s'excuse, puis il me dit de ne pas me marier avec toi parce qu'il m'aime toujours.
Milan soupire en prenant la lettre de mes mains.
- Il ajoute même que je ne pourrai jamais te donner d'enfants, et que, pour cette raison, tu ne m'aimeras jamais autant que lui m'aime.
Milan s'approche doucement, me prend dans ses bras et caresse tendrement mon dos.
Milan : Chanel, je t'aime. Et je me fiche complètement que tu sois infertile. Je te l'ai déjà dit à plusieurs reprises. Ne laisse pas ces mots te troubler, por favor. Des enfants, on en aura, et ne l'écoute pas.
Je hoche doucement la tête.
Milan : Demain, je vais aller lui parler.
- Non, n'y va pas. C'est à moi d'y aller. J'ai besoin de lui dire ce que j'ai sur le cœur, pour me libérer une bonne fois pour toutes.
Milan : D'accord, mais je t'accompagne.
J'acquiesce.
- Viens, allons manger. Sinon, la nourriture va refroidir.
Milan : D'accord.
Il se lève et m'aide à me relever. Nous nous dirigeons vers la table, et nous nous servons avant de prier ensemble. Puis, nous commençons à manger.
Milan : Luca a fini tes robes ?
- Non, il doit encore terminer celle pour l'église, mais les autres sont prêtes.
VOUS LISEZ
𝐂 𝐇 𝐀 𝐍 𝐄 𝐋
RandomPour moi, le mariage était synonyme d'amour, de paix, de sérénité, de joie et de bonheur. J'étais vraiment loin de la réalité, car le mariage m'a complètement épuisée. Il a changé ma personnalité, moi qui suis normalement joviale. À cause de ce mar...