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— C H A N E L



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18:30


Mais pourquoi la justice française est-elle autant incompétente ? J'ai fourni toutes les preuves au tribunal : ses messages menaçants, mes blessures, les témoignages des médecins, de ma psychologue, de nos voisins, et j'en passe. Mais Zakaria n'a que 18 mois de prison avec sursis ? C'est une blague ?

J'ai tellement peur pour ma sécurité maintenant. Je connais très bien Zakaria, et il cherchera à se venger par tous les moyens possibles. Mon arrêt de mort est déjà signé, Zakaria va me tuer.

Je soupire en me levant du canapé. J'allais entrer dans ma chambre quand mon téléphone fixe se met à sonner. Je prends le téléphone pour répondre, c'est un numéro non enregistré qui m'appelle.

- Allô ?

Personne ne me répond, j'entends seulement la personne respirer.

- Allô ? Qui est là ?

Aucune réponse, la personne continue à respirer de plus en plus fort.

- Si c'est un canular téléphonique, ce n'est pas drôle. Cherchez d'autres personnes à déranger.

J'allais raccrocher quand cette personne se décide enfin à parler. Je reste figée quand j'entends sa voix.

- Z... Zakaria ?

Zakaria : Oui c'est moi, bébé, comment vas-tu ? J'espère que t'es pas trop triste d'avoir perdu ton procès ?

- Tu veux quoi, Zakaria ? Et j'ai pas perdu le procès, tu as été reconnu coupable.

Zakaria : Mais je suis toujours dehors, Chanel, et fais très attention à toi. Tu as voulu jouer à la folle en portant plainte, en t'enfuyant et en te tapant mon meilleur pote. Je te jure que tu vas me payer pour tout ça.

- Laisse-moi tranquille, Zakaria, je t'en supplie. Tu m'as déjà assez détruite. Tu veux faire quoi d'autre ? Me tuer ? Tu l'as déjà fait en tuant mes enfants. Fous-moi la paix, Zakaria, je veux vivre en paix !

Zakaria : Moi vivant, tu n'auras jamais cette paix, Chanel.

Les battements de mon cœur s'accélèrent.

Zakaria : Calme-toi, bébé, je ne veux pas te faire peur, c'est seulement un petit avertissement.

- Pour l'amour de Dieu, laisse-moi tranquille, Zakaria. Dis-je avec la voix tremblante.

Zakaria : Jamais, Chanel, tu m'appartiens et tu m'appartiendras pour toujours, sache-le.

Il raccroche après ça, je pose le téléphone sur la table basse. Je pars rapidement vers ma porte d'entrée, je vérifie qu'elle est bien fermée, je fais de même avec mes fenêtres puis je pars dans ma chambre et ferme la porte à clé.

J'appelle Milan, il me répond à la deuxième sonnerie.

Appel entrant : Milan ❤️

𝐂 𝐇 𝐀 𝐍 𝐄 𝐋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant