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M I L A N



Chanel : C'est Zakaria qui m'a fait ça, c'est Zakaria qui me fait tous ces bleus. Mon mari me bat, Milan.

Elle sourit tristement puis se rend dans le salon. Elle m'assoit sur le canapé, je m'installe à côté d'elle.

Chanel : La première fois qu'il a levé la main sur moi, j'étais en tort. C'est pour ça que je l'avais pardonné et je pensais vraiment qu'il n'allait plus jamais me frapper. Elle rit nerveusement. J'étais vraiment bête de croire ça. Il a encore recommencé, je suis partie à Londres pour le fuir. Je suis revenue en France pour demander le divorce, il m'a frappée, étranglée et il m'a séquestré. Je ne reste pas avec lui parce que je le veux, je reste avec lui parce que je n'ai pas le choix.

Ses yeux brillent mais elle fait tout son possible pour ne pas pleurer.

- Je vais t'aider à sortir d'ici, Chanel.

Chanel : C'est gentil, mais personne ne peut m'aider. Zakaria est fou, il serait capable de nous tuer tous les deux.

- Chanel, j'ai pas peur de ce connard. S'il est fou, je vais lui montrer qu'il existe plus fou que lui.

Chanel : Ne te mêle pas de ça, Milan, en plus c'est ton meilleur ami, flemme de gâcher votre amitié. Fais comme si cette conversation n'avait jamais existé.

- Tu penses vraiment que je vais continuer à être ami avec Zakaria alors qu'il te frappe ? Chanel, je supporte pas les hommes qui battent les femmes. Mon amitié avec Zakaria est terminée depuis que j'ai appris qu'il te battait.

Chanel : Mhm.

- Maintenant, je dois réussir à te sortir d'ici.

Chanel : Tu ne peux pas me sortir d'ici, Milan. J'ai deux gardes qui surveillent tous mes faits et gestes, un chauffeur qui m'emmène partout.

- C'est pas un problème, on va même se servir d'eux...

Elle me regarde en fronçant les sourcils.

- La copine de ta mère a une association, non ?

Chanel : Ouais, pourquoi ?

- Tu vas préparer tes affaires aujourd'hui ou demain. Si Zakaria te demande ce que tu comptes faire avec, dis que c'est pour l'association de tante Natacha.

Chanel : Ouais et ensuite ?

- Tu vas demander à ton chauffeur de t'emmener là-bas et puis tu pourras t'enfuir.

Chanel : D'accord, mais j'irai où ? Si je pars chez ma mère, il me retrouvera, j'ai nulle part où aller.

- Tu viendras chez moi.

Chanel : Tes sûr ? Tu vas vraiment prendre le risque de me cacher chez toi ?

- Ouais, avant la fin de cette semaine tu sortiras de cet enfer.

Elle sourit et me prend dans ses bras.

Chanel : Merci beaucoup Milan.

𝐂 𝐇 𝐀 𝐍 𝐄 𝐋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant