𝐂 𝐇 𝐀 𝐍 𝐄 𝐋

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— C H A N E L —

Quelques mois après.

Je vis un cauchemar, je me demande bien quelle malédiction a été lancée dans ma vie pour que je ne sois jamais heureuse longtemps.

Conscience : Il se passe quoi encore ?

La mère de Milan a décidé de faire son apparition dans notre vie. J'étais contente de faire enfin sa connaissance, mais j'ai très vite déchanté quand j'ai vu son caractère. Elle est tellement mauvaise, elle fait semblant de m'aimer devant son fils, et quand on est seules, c'est une vraie sorcière.

Flash-back :

Je m'apprêtais à aller au lit quand j'ai entendu la porte sonner. Je ferme mon peignoir et vais ouvrir. Je vois une femme d'environ une cinquantaine d'années devant moi avec une valise posée à côté d'elle.

La dame : Bonjour, suis-je bien chez Milan Diaz ?

Elle a un fort accent, un accent espagnol, je dirais.

- Oui madame, je peux vous aider ?

La dame : Il n'est pas là ? J'ai besoin de lui parler.

- Euh si, mais il dort déjà. Vous ne pouvez pas revenir demain ?

La dame : Tu peux le réveiller et lui dire que sa mère veut le voir.

"Sa mère" ? C'est la maman de Milan ? Je suis bête, purée, elle ressemble trop à ses filles.

- Vous êtes sa mère ? Vous pouvez entrer, je pars l'appeler.

Elle me regarde de haut en bas, puis entre. Elle s'installe au salon, et je monte en vitesse réveiller Milan.

- Milan ! dis-je en le secouant.

Milan : Y'a quoi, Chanel ?!

- Ta mère, ta maman est dans le salon.

Il se redresse brusquement.

Milan : Elle fout quoi ici, putain ? Dis-lui que je dors et qu'elle repasse demain.

- C'est ta mère, Milan. Je ne peux pas lui dire ça.

Milan souffle en se levant du lit. Il passe rapidement dans la salle de bain pour se rincer le visage, puis on descend au salon.

Milan : Tu fais quoi ici, Laura ?

Laura : Je n'ai pas le droit de venir rendre visite à mon tendre et cher fils ?

Milan : Après 6 ans, Laura ? Il rit nerveusement. Tu te fous de ma gueule ?

Ça a l'air tendu entre eux. Ils continuent à parler en espagnol. Milan hausse un peu le ton et sa mère se met à pleurer.

Milan : soupire Lo siento, mamá.

Sa mère lui fait un câlin, il soupire avant de la serrer contre lui. Je les regarde en souriant et monte à l'étage pour les laisser seuls.