— C H A N E L —
Quelques semaines plus tard.
Zakaria n'a pas dormi à la maison aujourd'hui. Depuis deux mois, il a une nouvelle habitude : quand il me bat, il est obligé de dormir dehors. Au début, je pensais que c'était à cause de la culpabilité, mais j'ai rapidement su qu'il me trompait. Quand il me frappe, il part ensuite voir ses maîtresses pour se changer les idées. Je m'en fous totalement qu'il me trompe, je veux seulement sortir de cette relation toxique qui me détruit chaque jour un peu plus.
Je m'assois devant ma coiffeuse et je commence à me maquiller. J'ai envie de me faire belle aujourd'hui, et j'ai envie de sortir. Je me maquille pour cacher mes bleus au visage. Quand je termine mon maquillage, je me coiffe et me parfume.
Je mets mes baskets, au même moment, Zakaria fait son apparition dans la chambre.
Zakaria : Tu penses aller où comme ça ?
- Je vais sortir.
Zakaria : Ouais, c'est ça, tu ne sortiras pas, Chanel.
- Ouais, ouais.
Je prends mon sac et sors de la chambre. Je descends les escaliers en toute vitesse, puis sors de la maison. Je sais déjà qu'il va me prendre la tête et me frapper à mon retour à la maison, mais bref.
Je mets mes écouteurs dans mes oreilles, je mets de la musique à fond et commence à marcher sans but précis.
{...}
Je ne sais pas comment, mais j'ai atterri dans la ville de ma mère. Mais je n'ai pas envie d'aller chez elle, elle saura que je ne vais pas bien et elle me posera trop de questions, et flemme.
Je continue à marcher et j'entends une voiture me klaxonner. Elle s'arrête à mon niveau, les vitres se baissent et je vois Milan.
- Oh bonjour Milan, tu vas bien ?
Milan : Ouais, ça va, et toi ?
- Dieu fait grâce.
Milan : Tu pars rendre visite à ta mère ?
- Anh anh, je me promène juste.
Milan : À 45 minutes de chez toi ?
- Oui.
Milan : Ok monte, je vais t'emmener faire un tour.
Je veux accepter, mais les paroles de Zakaria me reviennent en tête.
- Je ne peux pas, 'fin je ne veux pas, je préfère marcher à pied.
Milan : T'es sûre ? Tu sais que je ne vais pas te manger, monte Chanel.
Je regarde autour de moi et je finis par monter dans sa voiture. Je m'attache et il démarre.
Milan : Tu veux qu'on parte manger quelque part ?
- Oui, je veux bien.
Il acquiesce et démarre jusqu'à un fast-food. Il s'arrête au drive.
Milan : Tu veux que je te prenne quoi ?
- Un cheeseburger avec des frites, un soda avec un milkshake vanille caramel.
Conscience : Tu consommes, madame.
Je n'ai pas mangé depuis ce matin, laisse-moi tranquille.
Milan acquiesce et passe notre commande. On récupère la commande, il se gare dans un parking pas loin.
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𝐂 𝐇 𝐀 𝐍 𝐄 𝐋
RandomPour moi, le mariage était synonyme d'amour, de paix, de sérénité, de joie et de bonheur. J'étais vraiment loin de la réalité, car le mariage m'a complètement épuisée. Il a changé ma personnalité, moi qui suis normalement joviale. À cause de ce mar...