44. Addiction

6.9K 248 712
                                    

Point de vue : Erine

‼️ TW : ce chapitre comporte des scènes contenant de la drogue, pouvant heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Un rire sincère s'échappait de mes lèvres alors que je regardais Charles tenter désespérément d'apprendre à Alaska comment rester assise sagement.

_ je comprends mieux pourquoi on dit que les chiens sont comme leurs maîtres, elle est aussi bornée que toi, râlait-il.

J'approchais mon chiot pour m'agenouiller devant lui pour exercer une légère pression sur son train arrière en lui montrant mon index.

_ assis, réclamais-je d'une voix ferme et douce.

Charles rigolait, complètement désemparé, alors que ma chienne m'écoutait et s'asseyait sagement devant la voiture. Je continuais de lui montrer mon index pour qu'elle assimile de geste au fait de s'asseoir, tandis que je m'éloignais doucement.

_ pas bougé, intimais-je.

Les mains de Charles se posaient sur mes hanches afin d'y exercer une pression pour que je me décale sur le côté. Il s'accroupissait en portant l'appareil photo jusqu'à son visage en dirigeant l'objectif vers ma chienne.

Le son du déclencheur résonnait plusieurs fois lorsqu'il immortalisait ma chienne assise devant la F40 mythique de chez Ferrari.

_ une vraie Tifosi, complimentait-il fièrement en regardant la photo.

C'est fou à quel point elle avait déjà grandi en quelques jours.

D'après mes recherches, Alaska atteindrait sa taille adulte dans 1 an. Dans quelques mois, elle atteindrait son poids de forme.

Charles récupérait la laisse pour l'emmener à l'ombre, pour qu'elle ne meurt pas de chaud sous le soleil Mexicain.

Nous avions atterri la veille au soir, malgré mon stress, le premier vol d'Alaska s'était super bien passé et elle s'était bien acclimatée avec l'avion, avant de tomber de fatigue toute la nuit, un peu comme nous.

Je m'accroupissais près de la chienne pour lui verser de l'eau sur les coussinets, de peur qu'elle se brûle avec la chaleur du goudron. Nous avions quitté Mexico pour rejoindre une petite ville non-loin, dans laquelle on pouvait trouver un magasin qui vendait des accessoires canins.

La laisse et le collier que je lui avais trouvé, m'avaient été prêtés par Lewis, et ils n'étaient pas totalement adaptés à sa taille, car même encore bébé, Alaska était bien plus grande que Roscoe. Je devais donc lui trouver un nouveau collier avec un harnais et une laisse adaptés à sa morphologie.

Charles attrapait Alaska pour la poser dans le terre-plein d'herbe pour éviter qu'elle marche à même le sol.

_ viens, j'ai trouvé une boutique pas loin, déclarait-il en m'attrapant la main.

J'entrelaçais mes doigts avec les siens en le suivant sur le chemin qu'il avait repéré.

_ à quelle heure tu dois faire ton rendez-vous pour la signature de l'appartement ? Questionnait Charles.

Les virages du Destin | Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant