37. Fierté

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Point de vue : Erine

_ donc on a dû filer en douce sans que Max nous voie, concluais-je.

Esther et Margaux me dévisageaient en attendant la suite de l'histoire.

_ on ne s'est pas vus pendant presque six mois et ta vie est devenue une série Netflix, hallucinait Esther.

Sybille rigolait en remplissant nos verres de vin.

_ alors est-ce qu'on peut connaître le nom de ton mystérieux petit copain ? Réclamait Margaux impatiente.

J'échangeais un regard avec ma meilleure amie qui souriait en voyant l'excitation de nos deux autres copines.

Elles étaient presque devenues folles quand elles avaient appris que Sybille sortait avec Arthur, alors elles risquaient de devenir hystériques quand elles allaient connaître l'identité de mon petit copain.

_ asseyez-vous, conseillait Sybille.

Je rigolais en les voyant s'enfoncer dans le canapé.

_ Charles Leclerc, lâchais-je sans leur laisser plus de suspens.

Si la mâchoire d'Esther avait pu tomber à ses pieds, elle le serait depuis longtemps, et Margaux se levait précipitamment en me fixant comme si j'étais le Saint Graal.

Elle me pointait du doigt avant de le diriger vers Sybille.

_ vous sortez avec les frères Leclerc, chuchotait-elle choquée.

Sybille hochait la tête pour approcher en rigolant.

_ donc Erine sort avec Charles Leclerc, Sybille avec Arthur Leclerc. Max n'est pas au courant de la relation d'Erine, Sybille vient d'officialiser avec Arthur, résumait Esther.

_ et je suis dégoûté parce que je ne peux même pas voir Charles le jour de son anniversaire, tout ça parce qu'il a un gala à New York organisé par Ferrari, me plaignais-je.

_ oh pauvre petit cœur, elle ne pourra pas voir son amoureux, ironisait Margaux.

Je me laissais tomber de mon fauteuil pour aller sur le sol tout en feignant de pleurer, ce qui faisait rire les filles.

_ je vous jure ma vie est dingue ces derniers mois, déclarais-je. Et je crois bien que Charles est l'une des meilleures choses qui me soit arrivée.

_ elle est amoureuse, s'amusait Sybille.

Un large sourire se dessinait sur mes lèvres, pendant que Sybille s'allongeait sur moi en me charriant.

_ oui peut être bien, finissais-je par lâcher.

Les filles explosaient de rire en même temps que moi.

Je venais d'avouer ce que j'essayais de me cacher, mais il fallait que je me rende à l'évidence : j'avais des sentiments pour Charles, qui ne cessait de grandir au fur et à mesure que le temps passait.

Sybille se relevait en m'attirant avec elle pour que je me cale sur le fauteuil. Mon regard était attiré vers mon téléphone qui venait de s'allumer, m'indiquant une notification sur le groupe de vacances des Bahamas.

Les virages du Destin | Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant