DAVINA

Chapitre 2

Davina

_ Bonsoir, je suis désolée mais nous allons fermer.

Une bouffée de chaleur traversa tout mon corps quand l'homme qui venait d'entrer me fixa d'un regard noir, il veut quoi celui-là ? Mais ce qui me choqua presque immédiatement c'est sa taille, bordel il est horriblement grand, il est même...super grand. Enfin c'est peut-être parce que je suis minuscule. Du haut de mes 1m 54, il est évident que tout me parait grand. Mais lui n'est pas humain c'est une certitude.

Je le regardais fermer la porte et rebrousser chemin, je suis désolée mon coco, mais je ne compte pas passer la nuit ici. Je relâchais bien vite toute la pression qui était montée en moi d'un coup, il n'a rien dit il est juste entré et m'a fixé pendant quelques secondes, j'ai eu tellement peur.

Je me surpris à rigoler toute seule, franchement j'ai l'impression de devenir folle, il faut que je me calme, il est juste entré et n'a carrément rien fait, je me mets trop la pression.

Je terminais de nettoyer les dernières tables pour pouvoir récupérer mes affaires que je rangeais comme à mon habitude dans mon sac. Au bout d'une dizaine de minutes je rangeais les derniers produit que j'avais utilisés pour nettoyer et prenais bien soins de fermer la porte derrière moi, si j'oublie quoi que ce soit Jessie m'en fera voir de toutes les couleurs demain. Et même si on n'est pas pires ennemies, elle reste ma patronne donc on va éviter de faire des bêtises. Bien que je sois une employée plus que parfaite. Oui, je me jette totalement des fleurs.

Elle a tendance à être très méchante quand elle est énervée.

Bon, maintenant l'idéal serait de prendre un taxi, mais je n'ai évidemment pas l'argent. Donc on va placer les clés entre les doigts et faire comme d'habitude, prier en marchant.

Je n'habite pas dans un quartier malfamé ou quoi que ce soit et pourtant je me retrouve à penser comme si j'étais un personnage de the walking dead, c'est vraiment n'importe quoi. Quoi qu'en y repensant je devrais sans doute m'acheter une petite machette.

J'ai l'air d'une malade mais la soirée d'hier me fait encore paniquer, j'ai trop de questions sans réponses pour l'instant. Qui était-il ? Qu'est-ce qu'il voulait exactement et pourquoi il a disparu aussi rapidement ?

_ Salope !!!!

Oh putain, pas encore. Ne réfléchis pas et cours.

Je ne réponds plus de rien et tape le plus gros sprint de ma vie jusque chez moi, est-ce encore le même type ? Ce ne peut être que lui, il répète le même mot qu'hier. Comment ça je suis une salope déjà.

_ Salope, salope, salope !

_ Mais casse-toi bordel ! Hurlai-je en courant.