Chapitre 24

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Mon sauveur







_ Aller à mon tour !


J'avais compté depuis le début ou j'avais passé un pied dans cet endroit de malheur, trois semaines. Trois semaines que je suis ici et depuis mon premier viol, c'est devenu pire que tout. Chaque soir, deux hommes viennent à leur tour faire ce qu'ils ont à faire et moi je ne peux rien dire, pas bouger. J'ai le droit à un repas par jour, deux verres d'eau. Je suis assise contre un mur, chaque bras attaché à de misérables chaînes, mes pieds aussi. Ils ont soigné ma blessure à la cuisse pour que je reste envie plus longtemps, je suis tellement bonne selon eux que je resterais ici le plus longtemps possible. Une douche par semaine pour éviter une infection quelconque et 20h passé ils viennent jouer avec moi. Trafic d'être humain Spencer m'avait dit, bah tient.


_ Les gars sortez de là ! On a un problème, dépêchez-vous PUTAIN !


Encore des problèmes, j'entends des coups de feu des fois, je ne sais jamais qui peut être là ou même pourquoi mais ça les fait quitter la pièce en trombe et c'est tout ce que je veux. Rien que pour quelques heures, je peux essayer de dormir bien que ça ne dépasse pas deux heures par nuit c'est le seul moment où je peux être tranquille. Cette fois les voix se rapprochent de la cellule, personne ne me verra parce que je suis au fond, mais j'aimerais que ce soit le cas pour qu'on me tire une balle maintenant. La grille d'entrée explosa et j'avais fermé les yeux, merci mon dieu mon heure est maintenant.


_ Davina !


Mon corps était devenu plus chaud, mais je balançais mes pieds en avant, putain ne me touchez pas. Je veux mourir je ne veux pas qu'on me touche putain de merde qu'on me laisse tranquille.


_ Davina...mon dieu je suis tellement désolé. Regarde-moi je t'en prie.


Il avait la voix de Spencer, il avait la voix que j'attendais depuis des semaines, mais jamais il n'est venu. Mes yeux refusaient de s'ouvrir et j'entendais toujours le bruit des coups de feu à l'étage, de toute façon mon corps n'était plus apte à faire quoi que ce soit.


_ Ils l'ont transformé en putain de légume Spencer. Porte là on se casse.


Syd...il était là lui aussi ? Je voulais pleurer de bonheur. Deux coups avaient permis à mes bras de retomber le long de mon corps, on venait de me libérer de mes chaînes et je sentais que j'étais enroulé dans une petite couette, un plaid. Il était doux. La personne qui me portait tremblait, je pouvais sentir sa rage à travers moi, mais je m'en fichais parce que je voulais juste mourir.


_ C....c'est t....toi...


_ C'est Spencer, putain de merde tu es tellement froide. Je suis désolé.


_ Je veux...mourir...pitié ach...achève-moi...


DAVINAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant