Juste une fois, ou plus.

Chapitre 25. Questionnement.

Je regarde mon ami sur mon écran et je lui raconte ma soirée dans les détails. On parle depuis presque une heure maintenant et je le vois fermer les yeux de plus en plus souvent.

- Jerem, tu t'endors là. Donc soit t'es fatigué, soit ça t'ennuie tellement ce que je te raconte que tu t'endors.

- Tu ne m'ennuies pas. Je me repose c'est tout, continue ton histoire.

- Ok, je termine puis je vais dormir, je suis claqué.

- Mh...

Après 10 minutes, je ne vois plus Jérémy mais son plafond éclairé par sa lampe de chevet. J'en conclus qu'il s'est endormi...

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Vendredi 15 octobre 2021 à 14h08. Soit 6 jours plus tard.

Point de vue de Jérémy.

Dans mon bureau à la prod, je travaille sur le spectacle de Guillaume qui tape lui-même son texte sur l'ordinateur portable avec l'aide de ses grands doigts. Il écoute mes idées, je donne mon avis sur les siennes et le spectacle se construit doucement mais sûrement. Je peux déjà dire que le nouveau spectacle de Guillaume va être incroyable et qu'il va faire une belle tournée à partir de janvier 2023, bien que nous n'avons pas écrit beaucoup. On sait où l'on va et les idées qu'on a son géniales. Je suis tellement fière de lui.

Son petit chien sur mes genoux, je réfléchis à d'autre idées marantes tout en caressant le pelage blanc de l'animal, quand une silhouette familière rentre dans le bureau en frappant sur la porte ouverte. Son sourire sous sa moustache, une casquette sur la tête écrasant ses cheveux fous. Arnaud, enfin de retour. Je rends son sourire en retour avant qu'il ne fasse la bise à Guillaume en le saluant quand à moi je délaisse le petit chien en le déposant au sol pour me lever de mon fauteuil dans le but de me rapprocher d'Arnaud, en ne désirant qu'une chose, le sentir tout près de moi.

- Salut mon copain !

- Salut Arnaud. Dis-je avant d'enlacer ses épaules me rapprochant ainsi de lui sans réfléchir à quoique ce soit.

Je sens ses bras m'entourer la taille en retour, il me serre fort. J'inspire profondément son parfum à plein poumon comme si je réapprenais à respirer, comme si je n'avais plus eu d'air depuis longtemps, c'est ça qu'il me manquait. Ce parfum tellement familier à laquelle je me suis raccroché pendant la douloureuse épreuves que j'ai dû endurer.. J'ai l'impression que je lui dois énormément et que j'ai besoin qu'il soit là...

- J'ai l'impression d'entendre un chien me renifler Jerem, c'est très bizarre. S'exclame Arnaud proche de mon oreille.

- J'aime bien ton parfum. Dis-je sans le lâcher.

- Ok, mais j'ai pas mis de parfum, c'est juste... Mon odeur en fait.

- Je crois que je suis de trop. Dit Guillaume.

Je l'avais complètement oublié. On s'éloigne en même temps l'un de l'autre laissant mon cerveau me redemander et me réclamer l'odeur et la chaleur de mon meilleur ami.

- Je reste pas longtemps, dans une heure je récupère Albert. S'exclame Arnaud en me regardant.

J'acquiesce de la tête en étant déçu qu'il ne reste pas longtemps.

- J'arrive, je vais me chercher du café. Dit Arnaud avant de sortir du bureau.

Je reste debout à côté de mon bureau en ne pensant qu'à une chose, toujours et encore à cette odeur qui se trouve sur Arnaud. Peut-on être addict à un parfum?