Chapitre 53. Des mains enlacées.

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Dans la famille Ferrari-Larzillière. Fabrice était en pleine conversation sur le jardinage avec Murielle et le papy à 1h00 du matin. Jérémy était sur son portable en écoutant à moitié la conversation, il fit défilé les storys de gens qu'il connaissait. Au bout d'un moment en étant agacé par les conversations ennuyeuses de la famille, il se leva du canapé en annonçant son départ.

- Je vais monter, faites comme chez vous. Fit Jérémy avant de quitter le salon.

Une fois arrivé dans son bureau, il s'installa dans le canapé pour de suite après appeller Arnaud, mais celui-ci ne répondit pas... L'Ardennais n'insista pas et se contenta de lui écrire un simple message en hésitant à lui dire qu'il pensait beaucoup à lui et qu'il lui manquait. Il réfléchissait sur le contenu du message et finit par n'envoyer que trois mots simplement avec le cœur lourd... Arnaud y répondit peu de temps après, mais la réponse ne plut pas au plus jeune sans même savoir pourquoi...


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Lundi 27 décembre 2021 à 23h50 Soit 3 jours plus tard...

Le soleil était couché depuis longtemps, alors que des gémissements et surtout des cris de plaisirs retentissent dans la chambre de monsieur Ferrari depuis un moment. Les deux humoristes nus dans le lit étaient entrain de se montrer à quel point ils s'étaient manqués. Arnaud était entre les cuisses de Jérémy presque allongé sur lui en donnant des coups de reins extrêmement puissants en le pénétrant profondément pour le plus grand plaisir de Jérémy qui criait sous l'assaut en prenant son pied. Arnaud tenait les poignets de Jérémy au dessus de la tête de ce dernier sans lâcher son amant du regard en appréçiant énormément observer le visage en sueur de Jérémy. Au bout d'un moment, le quarentenaire ralentit les mouvements de bassin en respirant profondément pour contrôler et retarder la fin, il souffla laissant Jérémy sentir le souffle chaud et mentholé d'Arnaud pendant que celui-ci lâcha les poignets de Jérémy pour glisser tout doucement les paumes de ses mains contre les paumes de Jérémy pour ensuite enlacer ses doigts aux siens. Les deux hommes serrèrent leurs mains et leurs doigts entre eux d'une forte intensité...

- Aaahhh...!!!  Ho oui Arnaud ! Gemit Jérémy en faisant aller sa tête en avant jusqu'à avoir le front contre celui d'Arnaud.

Dégoulinant de sueur durant les va-et-vient désormais lents et tremblant, Arnaud ouvrit un peu plus la bouche en gardant son front sur celui de Jérémy et en gémissant violemment quand il jouit et versa son sperme à l'intérieur de Jérémy qui jouit également pratiquement en même temps en fermant fort les yeux tout en criant d'extase avant de laisser tomber sa tête sur le matelas en respirant fort... Arnaud en profita pour embrasser le cou de Jérémy entre deux souffle faisant frissonner ce dernier et il se retira doucement avant d'écraser son corps sur celui de son amant en respirant fort contre le cou de Jérémy. Leurs doigts encore enlacés, ils déssèrèrent leurs prises sans pour autant éloigner leurs mains, Arnaud caressa un de ses pouces dans le creux de la main de Jérémy alors que celui-ci reprit son souffle en aimant sentir les mains d'Arnaud dans les siennes, ce contact fut si apaisant et sécurisant qu'il sentit quelque chose dans son ventre, quelque chose d'agréable et de léger, comme un papillon... Arnaud finit par lâcher et éloigner ses mains de celle du plus jeune avec douceur, le trentenaire prit directement son partenaire dans ses bras une fois ses mains libérées. Il le serra fort contre lui en étant terriblement bien. Les deux hommes ne bougeaient plus en profitant du corps brûlant de sueur de l'autre et en écoutant chacun le bruit de la respiration de l'autre...

Après une vingtaine de minutes, Arnaud se coucha sur le côté tout contre Jérémy en se tenant sur un coude pour poser les yeux sur son amant. Ils se regardèrent longuement droit dans les yeux, puis leurs regards descendirent sur leurs lèvres, avant de remonter dans leurs cheveux ébouriffés pour finir par se fixer dans les yeux une nouvelle fois. Arnaud déglutit et humidifia ses lèvres avant de parler...

Juste une fois, ou plus.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant