Chapitre 12. À contre cœur.

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Je m'approche de lui et j'enlace mes bras autour de son cou, il met également ses bras autour de ma taille et ses mains dans le bas de mon dos. Mon visage jusque là sur son épaule que je décale dans son cou en voulant un peu plus de chaleur mais il soupire immédiatement. Je conclus que je le fais chier alors je mets fin au câlin.

- Ça va ?

- Oui, je vais te laisser tranquille et arrêter de te saouler.

- Mais tu ne me saoules pas Jérémy.

- Tu soupires ! Donc je te fais chier c'est bon j'ai compris, à toutes. Dis-je en prenant mes affaires avant de partir sans lui laisser le temps de parler.

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Dimanche 21 février 2021 à 18h00.

Point de vue d'Arnaud.

Quand je rentre chez moi, une bonne odeur de curry me caresse les narines et me donne faim. Incroyable ce parfum qui traîne chez moi depuis avant-hier.

Assis au bord de mon canapé, habillé en training et en sweet. Je me régale à manger les restes de poulet curry coco que Jérémy a préparé tout en étant sur mon portable en espérant des nouvelles de sa part. Je n'en ai plus eu depuis qu'il a claqué la porte de chez moi après le live. Je repense au live et surtout à ce qu'il s'est passé après, son étreinte, son visage dans mon cou et sa respiration chaude sur ma peau. Ça m'a surpris et bordel que ça m'a excité, au point que j'ai pas pu retenir un soupire et ce con a cru que j'étais saoulé de lui, mais jamais de la vie, il devrait le savoir. Le problème, si je lui dis la vrai raison il va se braquer et ne plus vouloir me prendre dans ses bras. Je crois que je vais rien dire du tout et le laisser croire ce qu'il veut et faire comme si de rien était, ou pas, putain je ne sais pas.

Je débarrasse mon assiette dans le lave-vaisselle et je range un peu la cuisine avant d'allumer la télévision pour me distraire et penser un peu à autre chose.

Point de vue de Jérémy.

Je travaille sur mon ordinateur portable, installé dans mon salon sur le canapé, mes pieds au chaud dans mes chaussettes sur la table basse tout en vapotant quand Lorie arrive dans la pièce. Elle vient s'asseoir contre moi vêtue d'un peignoir les cheveux mouillés. Elle regarde vite fait ce que je fais avant de me caresser les cheveux. Je garde les yeux sur mon écran déconcentré et en appréciant ses fins doigts dans mon cuire chevelus.

- Fait une petite pause mon amour. Dit-elle avec une voix douce contre mon oreille avant descendre ses lèvres humides dans mon cou.

Je prends mon ordinateur pour le mettre sur la table éloignant mon cou de ses lèvres avant de me tourner face à elle et l'embrasser passionnément. Je prends son cou dans mes mains pour ensuite la basculer sur le canapé en m'entraînant avec elle heureux qu'elle aie fait le premier pas et qu'elle me donne enfin un peu d'attention.

Nos peaux brillantes de sueur sous la chaleur et le plaisir. On enchaîne les gémissements, les regards intenses, les caresses et les baisers passionnés sans oublier les coups de reins pour ma part. Ça fait 30 minutes que je lui fais l'amour en ralentissant et en arrêtent la pénétration par moment pour faire durer le plaisir le plus longtemps possible. Je profite à fond de ma compagne en ne pense à rien d'autre qu'à donner du plaisir à la femme que j'aime.

Le lendemain après-midi je suis seule à la maison en attendant Arnaud et Baptiste et c'est Arnaud qui arrive en premier avec beaucoup d'avance. Je le fais rentrer à l'intérieur en le saluant, par la suite je sens Arnaud me prendre dans ses bras, je le le repousse doucement.

- Arnaud j'ai pas besoin de ta pitié et de toi.

- Mais tu ne me fais pas pitié, je veux vraiment te prendre dans mes bras.

- Ouais c'est ça, c'est pour ça que tu soupires...

- Mais...

- C'est pas grave Arnaud, laisse tomber. Le coupé-je.

- T'es vraiment fâché ?

- Ah non pas du tout, je ne suis pas fâché, mais si t'es pas sincère et que je te dérange je préfère qu'on arrête de se prendre dans les bras.

- ... Bon, ok, je voulais pas te le dire mais la...

- Me dire quoi ?

Point de vue d'Arnaud.

Je regarde ses yeux magnifiques en cherchant mes mots pour lui dire la vrai raison.

- ... J'ai pas été saoulé par ton étreinte Jerem, bien au contraire, t'as mis ton visage dans mon cou et moi j'ai juste... D'abord été surpris et puis... Ça m'a donné chaud et... Tu me fais beaucoup trop d'effets, je suis désolé, ça ne se contrôle pas.

Point de vue de Jérémy.

Mais quel con. J'aurais dû y penser évidemment. Ça ne me surprend pas et c'est plutôt normal. Je ne peux pas lui en vouloir d'avoir ressenti quelque chose. Je repense à ce moment où je me suis blotti contre son cou et ça m'a semblé tellement naturel et réconfortant, mais en y repensant, c'était bizarre. Ce n'est pas un geste qu'on fait entre ami. Tout est de ma faute, je me sens con. Sans le vouloir je lui ai donné de faux espoirs. Je suis rassuré qu'il ne soit pas saoulé en fin de compte mais en même temps embêté de la situation. Parce qu'à contre cœur, je dois prendre la décision d'arrêter de lui réclamer de la tendresse, pour lui et puis pour moi aussi. Je ne peux plus le prendre contre moi en sachant que dans sa tête il pense à des choses pas très chaste.

- Du coup, on peut continuer ? Demande Arnaud en ancrant son regard dans le mien me sortant ainsi de mes pensées.

- Bah non je préfère pas en fait.

- Pourquoi ? Puisque ça me dérange pas.

- Tu veux que je te fasse un dessin ?! Ça me mettrait trop mal à l'aise de te faire un câlin pendant que tu penses à baiser, c'est dégueulasse. Et puis je ne veux pas te donner de faux espoirs ou de te chauffer.

- Ok comme tu veux Jerem, moi je disais ça pour toi hein.

- T'inquiète pas pour moi, c'est pas indispensable. Dis-je en partant dans le salon.

Point de vue d'Arnaud.

Ah ça me casse les couilles qu'on arrête les contacts qu'on a commencé c'est dernier jours. Ça me fait vraiment chier. "Pas indispensable" j'ai quand même vu que ça lui tenait à cœur. J'ai pas rêvé quand même. C'est son choix, je peux rien y faire de toute façon.

Baptiste finit par arriver et on se met tout les 3 à travailler sur les duos impossibles 8, confortablement installé dans son salon. Je lui jette quelques regards qu'il ignore comme il peut à mon grand regret.

Un peu plus tard. Jérémy semble plus détendu et parvient à me poser une question en présence de Baptiste qui n'a pas remarqué le petit malaise entre nous.

- Tu viens demain soir pour installer mes enceintes ? Dit-il avec un regard tellement adorable, un mélange de gêne et d'espoir un peu comme le regard d'Albert qui me demande quelque chose en espérant que je dise oui. Comment ne pas dire non à ces yeux d'un brun profond et brillant.

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C'était le chapitre 12. J'espère qu'il vous a plu et que vous êtes pas trop impatient que ça avance. J'aime prendre un peu mon temps, c'est si bon, mais promis y va bientôt avoir des rebondissements, on va avancé :)

J'ai pas fait un lemon très détaillé de Lorie et Jérémy, pour ne pas vous faire souffrir ahahah parce qu'on s'en fout un peu, ce n'est pas ce qui nous intéresse.

À bientôt !

Correctrice Fauline97

Juste une fois, ou plus.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant