Chapitre 2 : Promesse de coeur

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MIA

John, stop, s'il te plaît. Arrête, arrête de faire ça, mais pourquoi TU M'AS FAIS ÇA? Qu'est ce qu'il t'es passé par la tête pour infligé ça à ta fille ? Comment maman peut être avec une personne comme toi ? Est ce qu'elle se doute de ton côté sombre ? Je te déteste, je te déteste pour tout c...

J'ouvris les yeux, des sueurs froides perlaient sur mon front. J'étais encore bouleversé par mon cauchemar. Je me posais tellement de questions. Il me hantait, même dans mes rêves, il était là. Et c'était toujours la même chose. Je le voyais déposer des baisers dans mon cou et descendre doucement jusqu'à ma poitrine en le suppliant d'arrêter et c'est là que je lui pose toutes ces questions. Mais c'est le genre de questions auxquelles je n'aurai jamais les réponses car lui ne me prenait pas au sérieux et je n'avais jamais eu le courage d'en parler à ma mère. De toute façon, ça fait maintenant 3 ans que ça dure et c'est trop tard pour en parler.
À quoi bon ? est ce que c'est ça qui allait l'arrêter ? Je n'ai pas de preuves de toute façon.

Une sonnerie retentit, c'était Martin. Ce qui m'arracha un petit sourire malgré tout. Je me redressais dans mon lit avant de décrocher.
-     Bonjour, l'être le plus chiant au monde, tu m'appelles parce que tu t'es encore disputé avec Eliott ? Ricanais je
-     Et !! Arrête de penser que je ne vis pas l'amour fou avec Eliott ! Répondis Martin faussement offensé avec un sourire au lèvre.
Il avait sa caméra allumé, ce qui avait le don de toujours m'énerver car la mienne s'activait automatiquement et je détestais ça. D'autant plus que je n'étais pas maquillée.
-      Mon amoureuse !! S'écria aussitôt une voix féminine derrière Martin
Ce qui m'arracha un autre sourire. Eleonora, c'était la personne qui me comprenait le plus. Je ne sais pas comment je ferai pour tenir le coup sans elle. Je l'a vois alors à travers la caméra, toujours avec le même look que d'habitude : un gros chignon roux sur sa tête, des lunettes et de l'anticerne qui cachait légèrement ses tâches de rousseurs.
-       Comment tu vas mimi ? Me demanda alors ma meilleure amie. Tu as l'air fatiguée, tes boucles sont défaites. Mais attends... T'es pas encore prête ?! S'écria t-elle
-       Doucement Larousse, on commence à 11h aujourd'hui ! Me défendis je alors
-      Euh... Justement jolie brune, regarde l'heure !!!
Putain
10h15
J'ai dormis tout ce temps ?
-      Putain ! Je me dépêche, à tout' !
Je raccrochais avant qu'elle n'eut le temps de me répondre. Je sautais hors du lit et me réfugiais dans la salle de bain à l'étage.
Je mouillais mes cheveux afin de redéfinir mes ondulations et me mettais du fard à paupières dorés. Eleonora m'a toujours conseillé de mettre du doré, elle trouve que ça ressort le vert de mes yeux.
Après avoir fait mon trait d'eye liner de d'habitude et avoir appliqué mon mascara, je me réfugiais dans ma chambre afin de prendre mes cours.
10h25
Alors que je descendis les marches sans trop faire de bruit pour ne pas réveiller mon  géniteur, mon téléphone retentit.

>De Larousse
Bouge ton cul meuf

Alors que je m'apprêtais à lui envoyer des doigt d'honneur en retour, une voix retentit dans le salon, c'était lui.
Putain, fais chier
Évidemment, pour sortir par la porte d'entrée, je devais obligatoirement passer devant le salon qui était ouvert. Je pris mon courage à deux mains et passa devant la pièce sans tourner la tête.

-     Mimi ? Tu veux que je t'accompagne aujourd'hui ? Je doute que le train passe aujourd'hui à cause de la neige qui est tombé cette nuit ! S'écria ma mère depuis la salle à manger.
Elle était là, j'étais rassurée. Mes angoisses s'attenuaient car il ne pouvait rien me faire tant qu'elle était là. Je me stoppais alors net dans mon élan et me tourna vers le salon. Le fils de pute me jaugeait sans discrétion mais je n'y prêta pas attention. Ma confiance était à son prime lorsque ma mère était là car avec lui, je me permettais de lui parler mal sans risquer de me faire étrangler la seconde suivante.
-       Maman ! Justement j'allais être en retard donc oui je veux bien que tu me déposes.
En ouvrant la porte, je vis 20 cm de neige. En effet, le train n'allait sûrement pas passer, et de toute façon, ma mère n'aurait pas voulu que je prenne le train avec un temps pareil. Elle aurait trop peur qu'il déraille.
Veste enfilée, ma mère me devança et ouvrit le garage où elle s'installa, place conducteur
Faut vraiment que je passe mon permis !

Une Nuit Pour T'aimer (A Night To Love You) Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant