Une Nuit Pour T'aimer (A Night To Love You) Tome I

Chapitre 10 : Échappatoire

ALEC

-     VITE VA CHERCHER LA VOITURE ET OUVRE LA PORTIÈRE DE DERRIÈRE.

J'étais en train de gueuler sur mon clochard de cousin qui était devenu blanc comme un linge. Il n'eut pas fallu beaucoup de temps avant que je comprenne ce qui venait de se passer.
Le fils de pute venait de retrouver ma trace. Et il m'avait vu avec Mia. C'était trop tard pour faire marche arrière. Elle était bel et bien en danger et mes doutes n'ont fait que se confirmer lorsque j'avais retrouvé un de mes gardes du corps mort avec une enveloppe dans la main.
Elle devait venir avec moi pour survivre.

Elle était dans mes bras, je l'a scrutait silencieusement. Ses paupières étaient closes et elle avait la bouche entrouverte. Ses longues boucles descendait jusqu'à son bas ventre.

Je me demande ce qu'elle faisait ce soir là pour être venu à mon secours.

Une chose était sûre, c'est qu'on avait sûrement été surveillé par le Rivera qui m'avait tiré dessus. Elle avait mis sa vie en danger dès l'instant où ses mains s'étaient déposées sur ma plaie.
J'en était certain.

J'avais forcé Liam de me dire où est ce qu'il l'avait déposé. Et il me l'a avoué directement dès l'instant où j'avais eu l'intention de l'étrangler.
Il a beaucoup trop peur de moi.

Mon père et Henry avaient formellement interdit à Liam de me dire où Mia se trouvait. Ils savaient très bien que j'allais vouloir l'a protéger. Et mon père savait autant que moi qu'elle était en danger. Mais lui n'en avait strictement rien à foutre.
Moi j'en avais quelque chose à faire. Que ça soit parce qu'elle m'avait sauvé la vie ou bien pour ses yeux vert.
Putain
Ça faisait 5 jours que je l'a surveillait non stop. Et j'en avais rien à foutre de mon opération. Il fallait à tout prix que je l'a protège. Même si parfois j'avais mal à en crever. Même si j'avais l'impression de me refaire tirer dessus. Je m'en foutais. Il fallait que je l'a protège elle. Car il le fallait. Je devais le faire. Car c'était... Mon ange tombé du ciel.
La seule personne en 23 ans de mon existence qui s'était soucié de me sauver la vie. Et j'étais putain de reconnaissant.

Mon regard se détachait d'elle et je déposais mes yeux sur les deux blaireaux qui l'accompagnait.
Putain, eux aussi ?

Lenor était en train d'aider ces deux clochards à se relever.
Il est hors de question qu'il vienne chez moi ces deux là.
Lenor me fusilla du regard et avançait vers la voiture de Liam.
J'avançais en prenant garde que personne ne fonce dans ce petit morceau de chair que je tenais entre mes mains et m'engouffrait à l'arrière de la voiture.

-    DÉMARRE.

15h00

On était chez moi. Ça faisait 10 minutes que je regardais Lenor faire des allers retours pour soigner la meuf rousse et l'autre pelo à côté.
J'étais désespéré. C'était pas dans mes plans de prendre toute la fraterie de Mia avec moi.

-   Liam. Tu les prendras chez toi. Il ne me les faut pas ici.
Ma réflexion fit tourner les regards des concernés vers Liam.
-   Même la brune ? Me demanda Lenor tout en pansant le bras de la fille.
Je ne répondis rien.
-   De toute façon on connaît déjà la réponse ! Liam me jaugea et déposa son regard sur la brune que je tenais encore dans mes bras.
-   Regarde ailleurs si tu ne veux pas que je te brise la nuque et que je te crève les yeux par la même occasion.
Ma remarque fit éclater Liam de rire. Sans y prêter attention, je montais à l'étage et rentra dans la chambre d'ami juste à côté de la mienne. Je l'a déposais délicatement sur le matelas et l'a couvris d'une couette bien chaude.
Elle était sonné. Elle avait vraiment besoin de se reposer.
Je l'a scrutait encore un moment et déposa ma main à son cou.