Chapitre 12 : Cohabitation

320 15 1
                                    

MIA

-   Il va falloir que tu me fasses confiance.
Je me débattais, j'étais allongée sur le dos et il était sur moi. J'hurlais de douleur lorsqu'il me pénétra sans scrupule mais il n'y prêta pas attention. J'avais mes deux mains attachées au dessus de ma tête. Il avait tout enlevé cette fois-ci. J'étais entièrement à sa merci. Il m'avait mis du scotch sur la bouche pour éviter qu'on m'entende.
-    Nous allons un peu expérimenter les choses mon chat.
Sans me lâcher du regard, il me pénétra quelque chose dans mon autre orifice. J'hurlais de douleur, lui implorant d'arrêter ça mais il riais face à ma réaction. Il savait que ça me faisait mal. Et plus j'avais mal, plus ça l'excitait.
-    Je vais te baiser jusqu'à ce que tu perdes connaissance.
Je grimaçais et mon mascara coula d'avantage lorsqu'il commença les vas et viens de ce qu'il venait de m'insérer dans l'anus tout en continuant les vas et viens de sa masculinité.
Il arrêta ses mouvements et une de ses mains s'abattit sur ma gorge. Et sans l'avoir vu venir, il me gifla avec une tel force, que ça me fit saigner du nez.
Il frappa ensuite ma poitrine. Après ça, il empoigna un de mes seins et mordilla assez fort mes tétons pour que je crie de douleur.
Il pinça ma poitrine avec beaucoup de force, j'hurlais, encore. Il me retourna ensuite sur le ventre avant de me donner de grosses fessées.
-    Regarde ce que j'ai acheté poussin, c'est le colis que j'avais reçu aujourd'hui. Ta mère me l'avait apporté. Si seulement elle se doutait de ce qui se cachait a l'intérieur...
Sans me retourner, j'imaginais déjà le pire. Je stoppais mes mouvements et ferma les yeux. Il fallait que je pense à autre chose. Il fallait que je me déconnecte quelques minutes afin de soulager mon corps et mon esprit.
D'un seul coup, il commença à me frapper les fesses et le dos, mais cette fois-ci, ça n'était plus ses mains. Les claques de cette chose me faisaient l'effet d'un électrochoc. Pire, l'effet d'une brûlure.
-    Tu aimes ? Regarde Mia, comment ça claque !
Et il me frappa encore, encore, encore, encore et encore.
Je ne criais plus. Je n'y arrivais tout simplement plus. J'étais à bout d'énergie, à bout de force. Ma tête était lourde et j'avais le tourni. Je n'arrivais juste plus à émettre un son.
Morte, c'est ce que j'étais devenue.

Un bruit énorme me fit sursauter. En quelques secondes, j'étais assise, les yeux grand ouvert sur le salaud que je connaissais que trop peu.
Un cauchemar, c'était un cauchemar.
Je sentais des sueurs froides qui perlaient mon front et des coups de chaleurs m'envahir. J'avais l'impression d'être encore dans mon rêve sans pour autant y être.

-    Putain mais tu vas me dire c'est qui ce connard de John ? C'est ton mec ? Ton ex ? C'est qui putain ?
Alec me fit sortir de mes pensées et je le scrutais sans comprendre. Mon regard se détourna ensuite de ses iris sombre pour tomber sur la porte de ma chambre qu'il venait de... Défoncer.
Face à ce constat, j'entrouvris la bouche en me rappelant que j'avais fermé ma chambre à clé.
-     J-, je ... j-
-    Mais putain parle !
Je sursautais avant de me lever de mon lit.
-    Je vais chercher de l'eau.
D'un pas rapide, je me dirigeais vers la sortie de ma chambre et partit en direction de la cuisine qui était en bas.
J'ouvris le frigo. Rien.
Pas une bouteille d'eau.
Mon dieu, mais comment je vais faire ?
Je me dirigeais alors vers le robinet de la cuisine. Même si c'est quelque chose qui m'a toujours dégoûtée, je préfèrais boire l'eau du robinet que de rester assoiffée.
-     Petit ange, la bouteille est ici !
Je me retournais à moitié baissée vers le robinet. Face à cette position, son regard noir se déposa sur le short de pyjama qui était beaucoup trop court et serré pour moi. Sa cousine était assez fine, c'était clair que j'allais être boudiner dans ses vêtements. Il lécha discrètement ses lèvres avant de se mordre timidement l'intérieur de la joue. Cette réaction me fit l'effet d'un électrochoc et je me relevais rapidement avant de courir derrière l'îlot central.
Oh bordel.
En m'attendant à une réflexion déplacée, il déposa simplement la bouteille d'eau sur l'îlot avant de s'asseoir face à moi sur l'un de ses nombreux tabourets.
A quoi ça lui sert s'il vit tout seul ?
Je pinçais mes lèvres en lui adressant un léger sourire. Il venait de me sauver de l'eau du robinet.
-   Euh ...
Je me retournais et regarda les placards qui était situés en hauteur.
-   Celui tout à droite petit ange, et met toi sur la pointe des pieds car c'est tout en haut. Il me fit en incurvant un côté de ses lèvres.
Je savais pertinemment ce dont à quoi il pensait. Je souriais alors d'avantage, ce qui lui fit froncer les sourcils. Sans le lâcher du regard, j'ouvris la bouteille et amena le goulot vers mes lèvres. Tout en essayant de ne pas avaler de travers face à son regard de tueur braquer sur moi. Je m'hydratais, enfin.
-     Tu veux jouer à ça ?
J'arrêtais de boire et le fixa un instant.
-     Ici c'est chez moi, je décide. Et on prend un verre pour boire. Ajouta t'il d'un ton neutre.
J'acquiescais tout en ne baissant pas le regard.
-     Et j'ai décidé que tu allais répondre à la question que je t'ai posé tout à l'heure. Maintenant. M'ordonna t'il
-    Tu peux décider de ce que tu veux concernant ton chez toi mais ma vie personnelle, c'est moi qui décide ! Répondis je d'un ton ferme.
Il se leva brusquement avant de se mettre face à moi. Il était énervé et rongé par la curiosité. Je me demandais encore comment le nom de John était sorti de sa bouche.
Il s'approcha un peu plus et je relevais la tête pour soutenir son regard. Je ne comptais pas bouger. La dernière fois que j'ai essayé de fuir, il m'a plaqué contre le sol et m'a bloqué les poignets.
Il dégagea une mèche de mes cheveux derrière mon oreille avant de se pencher vers celle-ci.
-     A partir de maintenant, ta chambre n'aura plus de porte.
Je me raidis face à sa réflexion. C'était le seul endroit où je commençais seulement à m'habituer et il comptait me l'enlever en enlevant mon intimité.
-    D'accord... D'accord... John c'est .. c'est
Il haussa un sourcil avec un petit sourire triomphant.
-    Et comment tu sais que je connais un John toi d'abord ?! M'écriai je dans sa direction. Cette question me trottait dans la tête depuis hier soir où il m'avait posé la question pour la première fois.

Une Nuit Pour T'aimer (A Night To Love You) Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant