Chapitre 32 : Première fois

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MIA

Après plusieurs heures à être resté dans l'hélicoptère, nous étions arrivés. Enfin.
Le retour s'était mieux passé que l'allée.
Alec m'avait beaucoup rassuré, il ne m'avait pas lâché. Comme promis. Il m'avait apaisé. Comme toute les fois où j'angoissais. Il était là.
J'avais qu'une hâte, c'était de retrouver ma mère mais quelque chose voulait que je reste avec lui. Je voulais terminer ce qu'on avait commencé.
Mais le voulait t'il, lui ?
-        Heureux de te revoir fils ! Nous allons organiser une réunion ensemble pour fêter notre victoire. Demain au réseau, c'est ok ?
Alec acquiesça avant de prendre les bagages pour les mettre dans la voiture.
-        Qui est invité ? Demanda Liam en direction de son oncle.
-        Tout le monde présent ici.
Alec se retourna brusquement, dévisageant son père.
Moi non plus, je ne m'attendais pas à ce que Andrew veuille me revoir. Lui qui n'était pas enchanté de ma présence...
-       20h30. Conclut Henri. Ne soyez pas en retard... Il lança un regard à Alec. Faisant allusion à la réunion où il ne s'était pas représenté, à cause de moi.
En vérité, à cause de Leïs.
Mon coeur fit un bond dans ma poitrine.
Putain Leïs, je dois le dire.
Je refermais ma bouche aussitôt.
Pour une fois qu'ils sont soulagés, je ne devrais pas plomber l'ambiance.
En tout qu'à, pas pour le moment.
Et de toute façon il est loin de nous, on ne risque rien. Ou peut être qu'il est mort.
Enfin, j'espère.

17h00, maison d'Alec.

On déposa nos affaires dans le salon et je m'affalais sur le canapé, épuisée de la route. Ni lui, ni moi n'avions parlé de ce qui allait se passer dorénavant. Nous n'avions plus d'excuses de rester ensemble à présent mais apparemment je n'étais pas la seule à vouloir de sa compagnie.
Raquel était partie chez Liam. Je me demandais ce qu'elle comptait faire à présent.
Alec s'assit à côté de moi et je me redressais aussitôt. Il avait une clope entre ses lèvres.
-      On va manger quoi ? Le questionnais je.
Il tira sur sa cigarette avant de rejeter la fumée par son nez.
-      Tu veux faire des lasagnes ?
Je m'étouffais presque avec ma salive.
Il faisait référence au lasagne que je n'avais jamais terminées avec Martin.
-       Oui ! M'exclamais je.
Il se leva et prépara tout ce dont on avait besoin.
Je rêve, c'est un rêve.
-       Tu aimes quoi comme musique ? Me demanda t'il soudainement alors qu'il me lança un oignon.
Je l'attrapais au vol.
-       Pourquoi pas...
J'aime quoi comme musique ?
-      Je sais. S'exclama t'il en s'avançant vers son téléphone.
Il me souriais narquoisement avant d'enlever son t-shirt.
Mais qu'est ce qu'il fait ?
Il s'avança vers moi au rythme de la musique earned it - the weeknd.
-      Danse avec moi, bébé. Ordonna t'il en tendant sa main vers moi.
Je pouffais de rire face à son numéro de cirque. Je haussais les épaules avant de lui prendre la main.
On était sensé faire des lasagnes, non ?
Il me colla à lui en mettant ses mains dans le bas de mon dos, ce qui me fit frissonner.
C'est pas désagréable...
Il déposa son menton sur le haut de mon crâne et me berçait légèrement. Son odeur emplissait mes narines et la chaleur de sa peau, de notre contact, réveillait quelque chose en moi que j'essayais par tout les moyens d'interrompre.
-      Pourquoi tu as enlevé ton t-shirt ? Demandais je soudainement afin d'interrompre mon envie folle de l'embrasser.
-      Parce que la dernière fois que j'étais torse nu, tu m'avais maté. Et j'ai adoré que tu me dévores du regard.
Je repensais à cette fois là. La fois où Liam avait pris une photo car Alec était sur moi. Je souriais en y repensant.
-       Tu me fais confiance ?
Il interrompit le silence après plusieurs minutes que j'étais collée à lui.
Mon cerveau me criait de me méfier mais mon coeur en était sûr dorénavant.
-       Oui, je te fais confiance.
Il déposa alors des baisers le long de mon cou, tout en serrant ses mains autour de mes hanches qu'il descendit ensuite sur mes fesses.
Je me raidit légèrement fasse à son initiative.
Mais contre toute attente, je me laissais faire.
Mon corps heurta l'îlot central et le sien était totalement contre le mien. Comme ci il ne pouvait plus supporter une seule proximité entre nous.
Il déposa son front contre le mien. Son souffle était saccadé.
Mes sens se mirent en alerte lorsque je commençais à sentir le début de son érection.
Des angoisses me remontaient mais elles s'apaisaient aussitôt lorsqu'il déposa plusieurs baisers dans mon cou et sur ma mâchoire. Me faisant perdre mes moyens.
Cette sensation m'avait manqué.
Je ne voulais pas qu'il s'arrête. Je le voulais lui, tout entier. Je voulais le sentir. Je voulais qu'il me fasse oublier tout le mal qui m'avait été fait.
J'avais envie d'oublier, de me laisser aller.
Que pour une fois, oui, je sois consentante.
Il se braqua soudainement lorsque je déposa ma main sur son torse. Il se recula, secouant la tête.
-       Je suis désolé Mia, j'-
-       J'en ai envie. Le coupais je.
Il écarquilla les yeux dans ma direction.
-       Je ne veux pas te faire de...mal...
Je m'approchais de lui et pris sa main pour l'a déposer sur le bas de mes fesses.
-        Alors fait juste en sorte de faire les choses bien. Chuchotais je.
Putain qu'est ce que tu fous Mia ?
En réalité je m'en foutais. Je n'avais juste plus envie de réfléchir.
Soudain, il fondit sur ma bouche et un râle de plaisir sortit de la sienne, mettant mes sens en alerte.
Pour la première fois de ma vie, je ressentais l'envie.
Il me porta par les fesses et me déposa sur l'îlot. Il poussa les affaires, faisant tout tomber à terre.
Il continuait de m'embrasser, plus acharné que jamais. Comme ci c'était ce qu'il attendait depuis toujours.
Il attrapa le bas de mon t-shirt et s'arrêta un moment.
-       Je peux ?
J'acquiescais légèrement.
-       Je veux te l'entendre dire.
-       Oui, tu peux.
Il me sourit avant de me déposer un baiser rapide sur mes lèvres et enleva mon haut d'un coup sec.
Son regard balaya ma poitrine et une lueur passa à travers ses iris, il serra la mâchoire.
Sans réfléchir, je le pris par la nuque et l'embrassa à mon tour.
Je voyais à travers son regard qu'il me désirait. Que je ne le dégoutais pas. Il passa sa main à l'arrière de mon soutien gorge avant de s'arrêter, encore une fois.
Mais je ne veux pas que tu t'arrêtes.
-      Oui, tu peux. Chuchotais je avant qu'il me pose la question.
Il m'embrassa fougueusement et mordilla ma lèvre inférieure avant de dégrafer mon soutien. Il m'en débarassa rapidement, tout en continuant de m'embrasser.
J'avais l'impression de planer, de ne plus être sur terre. Ma tête me disait d'arrêter mais mon coeur ne voulait que lui. Et pour une fois, je comptais bien écouter mon coeur.
Et puis merde.
Je lui pris ses mains qui étaient déposés sur mes hanches et les déposa sur ma poitrine. Il se raidit et se détacha de moi, plongeant son regard noir dans mes yeux verts.
Oh bordel, il est putain de magnifique.
-       Qu'est ce que tu m'as fais bordel. Chuchota t'il, toujours son regard dans le mien.
-       J'en sais rien mais ferme la et continue.
Il se lécha les lèvres sous mes mots et lécha lentement ma poitrine tout en l'a serrant de ses mains.
Oh bordel..
Il mordilla mon téton, me faisant frémir de plaisir. Il remonta ensuite vers ma bouche et y pénétra sa langue, cherchant la mienne.
Une boule se forma dans mon bas ventre et une chaleur y grandissait à mesure qu'il me caressa les seins.
Il descendit ses mains lentement vers mon bas ventre, jouant avec l'élastique de ma jupe.
-       Enlève l'a. Lui ordonnais je.
Il me souriais en plissant les yeux.
-       Madame me donne des ordres ?
Je levais les yeux au ciel et il riait franchement avant de me débarrasser de mon bas.
J'étais désormais en string, les seins à l'air, sur l'îlot central de la cuisine d'Alec Rodriguez, putain de bordel de merde.
Il baisa mes jambes, remontant vers mes cuisses et mon bas ventre.
Ma partie la plus sensible.
Par réflexe, je croisais les bras sur mon ventre, par peur de son jugement sur mon corps comme John le faisait.
-      Tu es tellement belle mon ange... Souffla t'il en retirant mes bras pour embrasser le dessous de ma poitrine.
Des frissons parcourais mon corps à mesure qu'il enchaînait les baisers sur mon épiderme.
Il ne savait pas à quel point il me faisait perdre pieds, simplement en me touchant.
Et je veux qu'il continue de me toucher, plus profondément.
Sans qu'il n'eût à le faire, j'enlevais lentement mon string, le laissant glisser le long de mes jambes alors qu'il était occupé de s'attaquer à mon cou.
Il descendit ses mains de mon visage et les déposa sur mes hanches.
Il se raidit instantanément lorsqu'il chercha la ficelle de mon string de ses doigts.
Il se détacha de moi, faisant un pas en arrière.
Le fait de ne plus avoir son contact physique me refroidit instantanément et je me repliais sur moi même, enroulant mes bras autour de mon ventre et en ramenant mes jambes à moi.
Il me regardait, inspectant chaque parcelle de ma peau.
-       Écarte tes jambes. Ordonna t'il, ses yeux plantés dans les miens.
J'obéis sans broncher.
-       Écarte encore.
J'écartais au maximum de mes performances.
Je sais pas faire le grand écart non plus, ça va pas ou quoi ?!
Il souriais, il ne m'avait pas encore lâché du regard. Mais je voyais bien dans ses iris qu'il avait envie de regarder.
Peut être attendait il mon accord ?
-       Regarde. Lui ordonnais je en baissant mon regard sur ma féminité. Il fit de même et serra la mâchoire, tout en expirant, comme ci il devait calmer sa colère.
Mon coeur s'emballa au moment où il détacha sa ceinture, son regard rivé sur mon corps. Il se débarassa de son bas aussi vite et s'approcha de moi. Il me pris par la gorge doucement avant d'ouvrir ma bouche en saisissant brusquement ma mâchoire. Pénétrant ses doigts à l'intérieur de celle-ci.
-        Je peux ?
Il descendit ses doigts mouillés de ma salive jusqu'à ma féminine, attendant mon accord.
-        Oui. Répondis je en fermant les yeux.
C'est Alec, pas John.
C'est Alec ,tu n'as rien à craindre.
Il ne te fera pas de mal.

Une Nuit Pour T'aimer (A Night To Love You) Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant