Prologue

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«La vie est faite de choix : Oui ou non. Continuer ou abandonner. Se relever ou rester à terre. Certains choix comptent plus que d'autres : aimer ou haïr. Être un héros ou un lâche. Se battre ou se rendre. Vivre ou mourir. Je vais le répéter une dernière fois, pour ceux qui en douteraient encore... La vie est faite de choix. Vivre ou mourir, le choix le plus important, mais la décision nous appartient rarement.»

19 avril 2025,

Je contemple la baie vitrée de l'immeuble, il me reste un pas, un putain de pas pour tout brisée.

Le soleil chatouille mes narines, la chaleur de l'été me fait rappeler à quel point j'aimais l'été, j'aimais que le soleil brûle ma peau à cause que j'oubliais ma crème solaire ; à quel point le soleil faisait refléter mes cheveux couleur feu et mes taches de rousseurs.

Je touche la vitre avec mon doigt, je rêve de la brisée de mon doigt, de tomber accidentellement pour ne pas que je me brise de le vouloir, mais mon âme ne désire qu'une chose, que rien de tout soit ce soit passée.

« Et oui, des fois les humains ce comportent gentiment avec toi mais seulement quand quelque chose les retiens envers toi, et quand ils ont ce qu'ils veux ? ils te traitent comme de la merde, et tu vois, c'est ce que j'ai fait avec toi. »

J'hurle de colère et je prends la chaise bleu qui se trouve à ma droite, je la balance et je ferme les yeux.

J'entends le fracas de la vitre ce brisée, je sens les verres sur ma peau mais aucune douleur est pire que ce que j'ai endurée durant les années passées.

Je sens l'air ce frayer un chemin sur ma peau et je respire un bon coup.

Ta dernière respiration, respire, même si tu souffres, respire.

Je n'ouvre pas les yeux, je les laisses fermer et je sourie.

Je vais enfin pouvoir me reposer.

Je me jette par-dessus les vitres, je sens le vent me fouetter le visage mais je m'en fou car quand je serais au sol je serais ce que je souhaite être.

Morte et seule.

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