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« le désespoir, faut vivre avec. C'est pas l'horreur, c'est pas la honte. C'est la vie. Ce qui fait souffrir, C'est l'espoir. Croire toujours, attendre toujours. Et voir que ça ne vient pas »

Cela faisait une semaine que je ne sortais plus de chez moi, je n'allais plus en cours, n'y travailler n'y danser, je restais cloitrée à la maison, je recevais des appels, des gens venaient sonner à la maison mais je n'avais aucune force pour sortir de mon lit, répondre à leur « ça va ? » car non cela n'allais pas, rien allais, et je sais qu'il y a pire que moi dans le monde à cet instant précis mais je ne pouvais pas faire comme si je souffrais pas.

Mon téléphone sonne et je râle en me retournant dans le lit pour faire face à mon téléphone.

Avec une force assez surnaturelle je réponds au numéro à contre cœur.

-        Oui ?

-        Bonjour mademoiselle Russo, je suis désolée de vous déranger un vendredi matin, mais nous voudrions parler avec vos parents.

-        Malheureusement ceux-ci ne sont pas là aujourd'hui, ils sont en déplacement.

-        Auriez-vous l'autorisation de passer tout de suite au commissariat ?

Mon sang ce glace, si on me demandais de passer cela ne devais pas être bon signe.

-        Bien sûr, vous sauriez me dire à quel propos pour que j'informe mes parents ?

-        Votre sœur.

Je n'entends plus rien, je n'écoute plus, je sais que si il me sonne cela doit être pour une mauvaise nouvelle.

-        Mademoiselle Russo ?

-        Je serais là.

Je raccroche et je m'habille aussi vite que je peux dans l'angoisse et le stress.

Je regarde l'heure de mon téléphone : 10h20.

Cet heure va peut-être signer l'arrêt de mon espoir..

Je prends mon sac et je pars en courant.

***

Je regarde la façade de la police et je prends mon courage en main, je devais savoir, je craignais cette mauvaise nouvelle, je savais que si c'était ça je ne pourrais pas rester, j'aurais tout perdu en 2 semaines à peine.

Je rentre donc dans le bâtiment, le cœur battant à milles à l'heure.

-        Bonjour mademoiselle Russo, l'officier Debreck va vous recevoir dans le local 10, vous pouvez déjà y aller.

Je regarde la secrétaire qui sourit en remettant ses cheveux blond en arrière.

Je la remercie et j'avance donc vers cette salle, plein de gens marchent de droit à gauche et de devant en arrière, en gros ils ont beaucoup à faire.

Chaque pas est pire que la précédente, chaque battement de cœur me brise.

Je rentre dans la salle et j'aperçois beaucoup de policier assis qui regarde un ordinateur.

Un des officiers me regarde et ferme l'ordinateur d'un sec.

-        Bonjour mademoiselle Russo, je suis l'officier Debreck, mes camarades et moi-même devons vous faire part de nos recherches dans le dossier de votre sœur.

Un autre policier me laisse une place à côté de lui en me souriant.

-        Nous avons fait des recherches depuis que vos parents ont émis l'avis de recherche il y a quelques années, nous n'avions rien retrouvée à part il y a quelques jours, dans l'état d'a côté, un homme partais chasser dans les bois quand il est tombée sur des vêtements d'enfant, ceux-ci étaient recouvert de sang séchée. Nous avons envoyé les vêtements en analyse et voici ce qu'on a eu.

AloneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant