« celui qui accepte le mal sans lutter contre lui coopère avec lui »
Les phares d'une voiture me fait ouvrir à moitié les yeux.
Je n'arrive pas à décerner la personne qui s'approche de moi mais je sens qu'elle m'attrape pour me porter en position bébé et étrange qu'il soit, mon corps ne bronche pas à ce toucher alors que je sens sa main froide sur mon dos.Je referme les yeux et je laisse cette personne me porter en priant que ce ne soit pas un violeur ou autre, à vrai dire j'ai déjà eu assez mon compte, même si cela n'aurais jamais dû arriver.
***
Je sens la chaleur ce dégager de mon corps et j'ouvre les yeux tout en me relevant par peur que tout brule autour de mon lit, mais en tournant la tête de gauche à droite je me rend compte que mon lit est devenu un fauteuil, que ma table de nuit est devenue une table de salon.
Je sors du fauteuil et je découvre que j'ai un pull qui ne m'appartiens pas sur moi.
Je regarde en vitesse si j'ai le reste de mes habits et par chance je les ai.
Je cherche un moyen de partir quand j'entends des pas qui se rapproche.
Je me reglisse dans le fauteuil et je fais semblant de dormir, mes chances de rester en vie sont minime face à un homme qui voudraient me faire du mal, mais si il se positionne bien au-dessus de moi je pourrais éventuellement lui foutre un coup de pied dans les parties.
Au lieu de ça les pas partent dans la pièce d'à côté et j'ouvre mes yeux pour visualiser mon danger, mais mon regard ce fixe sur la main remplie de tatouage de l'homme.
- Monsieur Arnold ?
Je sais que j'aurais dû me taire car si ce n'est pas lui et qu'il voulait me tuer il a l'opportunité.
Je le vois ce retourner et me regarder en souriant.
- Désolé April je ne voulais pas te réveiller.
Je me lève d'un coup, je ne pouvais me retrouver chez lui comme ça, il a dû se passer quelque chose, je ne pouvais avoir son pull sur moi.
Il s'approche de moi et il m'effleure la main.
- Je suis désolé de t'avoir fait peur, ce n'étais pas du tout le but.
- Pourquoi je suis ici ? lui dis-je en le défiant du regard.
- Je t'ai trouvée en pyjama au bord de la route couchée sur un banc, les lèvres bleu, les doigts blanc, tu étais trempée car il pleuvait, j'ai voulue te ramener chez toi alors je t'ai pris dans mes bras et je t'ai porté pour te ramener chez toi, mais j'ai vus les flammes que les pompiers essayaient comme ils pouvaient de calmer. Je ne pouvais pas te ramener chez toi, n'y te laisser mourir de froid, alors je t'ai mis dans ma voiture, j'ai mis le chauffage à fond et tu t'ai réveillé d'un cauchemar sans doute car tu criais après quelqu'un...
Je sais qui je criais, mais je me frappe intérieurement d'avoir crié son prénom.
- Mais cela explique pas pourquoi je suis chez vous.
- J'y viens, tu t'ai réveillé et tu m'as demandée de te ramener, je t'ai expliqué que ton appartement était en ruine tu m'as demandée de t'amener chez moi.
- Sincèrement ?
- April, je ne te mentirais jamais, si je t'ai amené chez moi c'est parce que tu me la demandée, tu étais peut-être crevée ou dans les vapes du au froid, mais je l'ai fait, je t'ai posée dans mon lit mais une heure après tu as hurler que je ne te touche pas dans ton sommeil, donc j'ai compris que je devais trouver un autre moyen. Alors je t'ai placée dans le fauteuil, avec une couverture, un pull au-dessus de tes vêtements et le chauffage à fond.
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Alone
RomanceApril Russo a eu une enfance paisible avec sa jumelle Summer, jusqu'au jour où elle doit quitter son amoureux de vacances, pensant que ceci est la pire douleur elle est pas au bout de ses peines quand sa sœur disparaît à l'âge de 10 ans. Déboussolé...