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Je me réveille comme si on m'avais enfoncée un coup dans le crâne tellement j'avais mal, je sors du lit et je marche doucement vers la cuisine, aucune lumière était allumée dans la maison de monsieur Arnold.

J'entends des bruits provenir de la salle de bain et je m'arrête pour écouter par peur.

Les bruits n'étais pas des pleurs, je n'arrivais pas à déceler ce que c'était, l'eau du robinet coulais en même temps.

Je m'assied près de la porte en attendant de savoir qui faisait ce bruit.

Monsieur Arnold..

Je me lève d'un coup tout en priant pour pas faire trop de boucan.

J'hésite à frapper à la porte et puis je me rappelle que quand moi je vais mal je déteste qu'on essaye de m'aider, surtout si l'eau coule.

« Tu sais April, tout le monde mérite qu'on l'aide même ceux qui nous font souffrir, ainsi on leur montre qu'on est mieux qu'eux. »

Les paroles de mon amoureux d'enfance résonne dans ma tête mais je chasse cette pensée de mon esprit, sa phrase était réel quand nous étions des enfants, mais plus on grandit plus on comprend que chaque bonne action que l'on fait n'est jamais assez bien.

Je marche pour retourner dans la chambre quand la porte de la salle de bain s'ouvre sur un homme complétement au bord des larmes, les mains ensanglantées.

- April ?

Je vois ses yeux émeraudes chercher en moi la peur ou l'affolement mais aucun de ses sentiments ne viens à moi parce que je sais ce que cela fait d'être en crise et de se faire du mal.

- Viens avec moi, je vais te soigner, tu as une trousse de secours ?

Il me désigne la salle de bain et je découvre avec stupeur qu'il a brisé le miroir au-dessus du lavabo.

- Je vais chercher la trousse, je te laisse allez t'asseoir dans le canapé.

Je le contourne et j'ouvre la porte du miroir et tous les morceaux restant tombent un à un par terre.

Une douleur aigue ce prononce dans ma jambe mais je prends la trousse de secours.

- T'es blessée.. je suis désolé..

Je regarde ma jambe et il a raison, un morceau à ricocher sur ma peau et ma procurée une entaille.

Si cela avait été mon bras, je n'aurais rien sentie avec toute les cicatrices..

- Ce n'est pas de ta faute, puis je n'ai pas mal.

Il attrape la trousse de secours et je le vois ce positionné dans son lit en attendant que je m'installe près de lui.

Je m'assied et au lieu de me donner tout le matériel pour le soigner il prend tout pour pouvoir me soigner.

- Je préfère te soigner d'abord.

- Je m'en fou de ce que tu veux, je t'ai blessé donc à moi de te soigner.

- Ce n'était pas intentionnelle tu ne dois pas faire ça pour pouvoir t'excuser.

Je le vois finir de me soigner et je ne dis plus rien je le laisse faire ce que bon lui semble.

- J'ai finie April.

Je regarde mon pansement papillon et je sourie.

Je lui prend la trousse et je commence à le soigner.

AloneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant