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«Quelqu'un a dit un jour que la mort n'es pas la pire chose dans la vie : le pire, c'est ce qui meurt en nous quand on vit.»


Le silence ce fit encore dans la voiture, mais pas dans mon cerveau.

Les cris résonnaient encore en moi.

- Je te ramène chez toi ? murmure t'il.

J'ouvre mon téléphone et je regarde les messages que j'ai reçue.

PUTAIN DE MERDE !

- Non, je dois bosser, tu connais le Red ? je dois y aller genre maintenant !

Il hoche la tête et je vois ses sourcils ce froncer pour rouler encore plus vite.

- Allez décroche !

J'essaye de joindre Alenzio, mais aucun moyen d'y arriver.

- S'il te plaît roule plus vite !

Il roule encore plus vite, au point ou le moteur est presque à péter.

Le paysage va de plus en plus vite, je suis obligée de regarder Elio pour ne pas vomir dû à la vitesse.

Au bon d'une vingtaine de minutes on y arrive, je sors de la voiture en courant et je rentre dans le Red essoufflée.

Je croise plein de gens marcher partout, des serveuses, des danseuses.

Bravo April, en retard à ton 1er jour.

Je marche pour essayer de trouver ou je peux me placer ou si je trouve pas Alenzio pour me sauver la mise.

Une main m'attrape le bras et je tourne ma tête d'un coup.

- PUTAIN APRIL !

Alenzio ce tiens face à moi, totalement sur les nerfs.

- Je suis désolée Al, vraiment désolée.

- J'ai essayé de te joindre que ce soit chez toi ou en appel, personne étais chez toi en prime !

J'ai juste envie de lui faire la remarque du « je vais ou je veux quand je veux. » mais ceci est perdu d'avance, je connais Al je sais comment il réagirait.

- Fond du couloir à droite il y à tes habits, grouille toi, tu dois faire tes marques pour le patron.

Je lui fais un signe de la tête et il m'indique en souriant que je dois m'en aller.

Ça va, il ne me fais pas la tête.

Je passe devant le bar rempli de pleins de gens qui parlent entre eux et plein de serveuse qui font des allées retour.

Étrangement je me sens observée, je lève la tête et découvre un groupe de gens en hauteur, aucune serveuse s'y trouve mais ce sont pleins d'hommes accompagnées de quelques femmes, des femmes qui ont l'air hautement placée dans notre société.

J'essaye de détourner le regard quand la lumière s'abat sur le visage d'un homme, l'homme susurre dans l'oreille de l'homme à côté de lui, j'essaye de voir le visage de l'homme en question mais je n'arrive pas, les lumières rouge du Red ne l'éclaire pas.

Je tourne le regard et continue ma route, tout le Red est éclairée par cette putain de lumière rouge, mais lui, aucune lumière éclaire son visage.

J'arrive dans le fond du couloir et je trouve mes habits avec un homme « bonne chance. »

Sourire aux lèvres, je m'enferme dans la pièce de droite en vérifiant que je suis bien seule et que la pièce ce ferme pour me changer.

Je sors de la pièce en vitesse, j'ai perdu un temps fou quand j'essayais de voir le visage d'un inconnu, je suis bien trop distraite.

AloneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant