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"Le temps file, le temps n'attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps."

Je marche sans m'arrêter, mon téléphone ma lâcher et évidemment je n'ai pas de chargeur avec une prise ambulante.

J'essaye de marcher sur les trottoirs qui sont éclairés mais je ne sais quel heure il est et ou je suis.

Une voiture style Porsche passe en face de moi à fond à l'heure et m'éclabousse de la flaque d'eau qui ce trouvais à côté de moi.

Mon pantalon est complètement trempée et mes chaussures sont morte.

-        ESPECE DE FILS DE PUTE ! criais-je à la voiture.

Je continue ma route quand je vois la fameuse voiture s'arrêter et reculer d'une vitesse folle.

Putain April ! cours ! il va te tuer.

Je commence à courir vers la route que je venais de précéder, mais évidemment j'entends le moteur grogner derrière moi quand je réfléchis quel route entre celle de droite et celle de gauche que j'ai traversée deux secondes avant ce drame.

Pourquoi ! POURQUOI PERDONS NOUS NOS MOYENS FACE A LA PEUR ?

La Porsche est juste derrière moi.

J'aimerais courir, mais mes muscles obéissent pas, je suis tétaniser par la peur.

Mon sang ce glace quand j'entends la portière s'ouvrir.

-        April ?

La voix masculine ce fait entendre comme un murmure, comme si, sil il parlais plus haut cela pouvait me brisée en deux.

J'essaye de savoir qui pourrais connaitre mon prénom..

Tout le monde idiote ton père dirige cette ville.

-        Je suis désolé si je t'ai fait peur, je ne pensais pas juste te retrouver aussi tardivement seule sur une route presque jamais emprunter.

Et même si je voudrais être ici, en quoi cela te regarde ?

Mais les mots restent bloqué, je suis toujours retournée face à mon interlocuteur, je n'arrive pas à m'être un prénom sur cette voix.

-        Je peux te ramener si tu souhaites, si tu rentres à pied tu seras jamais à l'heure à mon cours.

Monsieur Arnold.

Je me retourne face à mon interlocuteur qui me souris.

-        Je suis désolée monsieur, oui, j'avais peur.

-        Ne t'inquiète pas, tu peux soit venir avec moi et je te ramène ou soit rester ici, et qui sait ce qu'il ce passerais.

Un frisson parcours mon dos.

-        Je viens avec vous.

-        Sage décision April.

Je rentre dans sa voiture et je colle ma tête contre sa vitre, aucun son s'échappais de la radio.

Monsieur Arnold avais troqué ses vêtements d'école pour un costard encore plus chic.

Plus beau la nuit.

-        Je vais augmenter le chauffage pour que tu aies moins froid, je n'ai pas envie d'être le responsable d'un rhume, parlant de ça, je suis désolé pour tes chaussures, j'ai bien peur de devoir te prêter les miennes, mais je pense pas qu'elles sois à ta taille, j'ai des palmes.

AloneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant