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« l'existence précède l'essence »

Je contemple l'eau qui ruisselle sur tout mon corps, je la contemple comme si chaque goutte pouvaient nettoyer mon corps et mon esprit, mais rien ne peux réparer cela.

J'ai pu rentrer deux jours après, la directrice de la salle de danse ma expliquée que je ne pouvais pas participer aux tournois, je lui ai expliquée mon cas, et elle m'a stipulé qu'avec la déchirure je ne pouvais même pas venir m'entraîner pendant quelques mois.

Alors je me retrouve dans mon bain, nuit et jour, dans l'attente que mon mental va mieux.

Je ne peux même pas frotter à vif les endroits où il m'a touché car je n'en sais rien.

Je pense que le plus dur est de pas s'en souvenir, de savoir que nous avons été abusée mais de pas savoir par qui, quel endroit il à toucher pour nettoyer.

Inconsciemment je touche mon ventre ; j'étais enceinte.

Mon téléphone me sort de ma rêverie et je découvre que l'établissement scolaire me sonne, je pensais qu'être à l'université me ferais avoir moins de nouvelle d'eux mais au contraire, depuis que ma psychologue leur à toucher un mot sur ma dépression ils sont sur mon dos, comme si j'étais un ras de laboratoire.

Je sors de l'eau comme je peux et je décroche.

-        Oui April Russo à l'appareil ?

-        Bonjour mademoiselle Russo, nous voulions vous informer qu'il vous reste plus longtemps à voir si l'option psychologie vous intéresse, nous sommes le 15 septembre, nous voulions être sûr que vous soyez dans la bonne option. Pouvez-vous venir aujourd'hui au secrétariat pour sonner tous les documents relatif à vos études ou à un éventuel changement ?

-        Je ne saurais pas, je sors d'hôpital.

-        Mademoiselle Russo si vous ne venez pas aujourd'hui vous ne pourrez plus continuer vos études, nous faisons exprès de le faire aujourd'hui car normalement vous devriez être en cours.

-        D'accord, j'arrive.

-        Bien, nous vous attendons.

Je l'entend raccrocher et je m'habille, on est peut-être le 15 septembre, mais il ne fait pas chaud, voir même froid.

Je prends mon sac et sors de mon appartement, je me dirige vers l'arrêt de bus qui se trouve devant mon appartement et j'attends le bus sous une pluie total.

Évidemment connaissant les chauffeurs, tous les bus ne passent pas.

Je m'assois sur le banc, fesses mouillés mais je m'en fou, je ne peux rester debout aussi longtemps.

Une voiture noir me klaxonne et je remarque la voiture d'Alenzio.

-        Monte April !

Je jette un coup d'œil à mon tél, cela fait une bonne trentaine de minutes que j'attends.

Je remets mon sac qui dégouline de pluie sur mon épaule et  j'ouvre la portière de sa voiture.

Je découvre mon meilleur ami, habiller en noir me souriant.

-        Hello Ap, cela fait trois jours j'ai pas de nouvelles de toi, ça va ?

-        Oui, je dois aller à l'école tu sais m'y amener ?

-        Euh..oui, mais je dois d'abord voir un plan.

-        Al, je dois vraiment me rendre à l'école tu sais pas passer après ?

AloneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant