6- La boucle

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           BONNE LECTURE !

PDV : Célia

Survivre c'est ce que je m'efforçais à faire depuis des années, aujourd'hui je le ressens, cette motivation qui vous pousse à garder la tête haute et à briller. Je le fais, discrètement... mais je brille, pourtant je devrais trembler de peur quand au crépuscule je me dirige vers la forêt des voleurs, qui ne porte pas son nom sans raison. Cependant l'excitation l'emporte toujours et haut la main en plus, je commence à croire que c'est parce que j'ai quelqu'un à qui parler, qui plus est un prince.

Non non non. Pas qu'un prince mais un vampire et l'héritier de l'alismé.

Même si une part de moi est souvent excité à l'idée de faire quelque chose d'interdit voir pire, de dangereux et qui contraste avec la norme, la raisonnable me met souvent en garde.

Après une longue journée de travail avec les enfants qui n'ont pas été aussi turbulent que d'habitude aujourd'hui, je passe au supermarché pour m'approvisionner, car j'ai épuisé mon stock de café en grain.

La caféine avant le travail, c'est la base selon moi.

Je fais mes achats rapidement et me dirige vers la caisse. Obnubilé par mes réflexions, quand mon tour arrive pour que je paye et que je sors mes monnaies en pièces, quelqu'un me bouscule ainsi faisant tomber mes pièces qui roulent sur le céramique blanc.

— Désolé ! Mon Dieu, s'exclame une voix masculine un peu vieillote.

Je ramasse les pièces qui ont roulés, sans prêté attention à la chaussure masculine devant moi, vu la grande pointure ce vieux doit être d'un gabarit non ordinaire. Quand je lève la tête je croise des yeux gris brillant d'une lueur dont je ne saurais définir, et dont j'ai la sensation d'être familière mais qui n'appartiennent pas à ce visage.

Que Dieu me vienne en aide ! Le prince commence à trop envahir mon espace personnel, ma matière grise, voilà pourquoi quand je vois des yeux gris, je pense directement au sien. Il m'obnibule malgré les efforts que je fais pour ne pas penser à lui, la situation devient de plus en plus grotesque.

Et c'était à prévoir.

— Je suis désolé.

Mes pensées sont tellement bruyant que je ne remarque pas la différence entre le timbre masculin de l'homme qui s'excuse et son aspect trop tard. Je me contente de me chercher une explication propre à moi.

— Ce n'est rien, tenté-je de rassurer l'homme qui ne me lâche pas du regard. L'erreur est humaine, ajouté-je plus pour la forme.

Il hausse les épaules et m'offre un sourire contrit avant de me tourner le dos pour continuer sa course. Les gens sont bizarres de nos jours, les excuses ont de moins en moins d'importance et même si je peine à croire ce que je suis entrain de penser, un action au lieu d'excuse aurait été amplement suffisant et mieux accueillit ;

Je garde mes réflexions personnelles non partager et tend la monnaie au caissier qui me dévisage. Avec un sourcil arqué et un regard blasé le caissier compte les pièces avant de mettre mes grains dans un petit paquet et de me les donner.

— Merci pour votre achat et à bientôt.

J'évite de lui dire que je ne reviendrai pas de sitôt et me contente de le remercier. Je sors par la porte d'entrée qui émet un léger tintement, d'un pas pressé je quitte les lieux, quand je vais pour traverser la route je sens une attention porté sur moi, je me retourne pour connaître l'identité de mon admirateur : le client qui m'a bousculé plus tôt, il se tient derrière moi et me fixe.

VAMPHEIRS TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant