VAMPHEIRS TOME 1

21- le premier baiser

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BONNE LECTURE !

PDV : Célia

Et le temps s'arrête pendant que je suis dans ses bras. Tout mes démons s'enfuient quand le prince renferme son étreinte. Le monde pourrait brûler que je ne sortirai pas de ce cocon.

Malgré ses vêtements je ressens la chaleur qui émane de lui, cette chaleur rassurante qui te défie de seulement pensé à quitter ses bras fort. Je ne sais même pas comment le remercier après tout ce qu'il m'a montré aujourd'hui. Mes larmes l'ont certes prouvé mais vaut il la peine ? Après tout j'ai vu des enfants s'épanouir, des chambres plus grande que la mienne prête à les accueillir et tout ça, c'est l'œuvre du prince.

Et de la jolie femme aussi.

Je ne sais pas pourquoi mais penser à elle remue des souvenirs que pas plaisant. La seule chose que j'ai ressenti pour elle, c'est un sombre sentiment qui a fait tordre mes entrailles quand elle ne le lâchait plus des yeux.

Mais ce n'est rien.

Puisqu'après j'ai pu endiguer la puissance avec laquelle se propageait ce sentiment dans mon cœur.

— Je ne sais pas comment te dire merci, murmuré-je contre sa veste.

Son souffle chaud s'abat sur mon front et je m'imagine déjà la scène qu'on renvoit au autre. Immédiatement je me recule de lui, même si le cœur n'y est pas.

— Es-tu seulement obligé de me le dire ? Me questionne t'il à son tour.

Un sourire que j'ai effectué naturellement un dizaine de fois en ce jour, étire mes lèvres. C'est un record de me faire autant rire et sourire, il devrait se sentir fier.

— Merci. Merci pour tout ses enfants que tu prends en charge, pour ses enfants que les familles abandonnent mais que tu receuille. Tu n'y vois certainement pas grand chose...

Un petit sourire moqueur répond à ma demie question.

— Mais pour eux tu as changé leur destin. Et pour moi aussi, avoué je.

Si j'ai toujours trouvé ses prunelles expressifs, ils le sont encore plus aujourd'hui. J'ai l'impression d'assister à un spectacle, ses iris se transforme lentement en de l'acier galvanisé et cela me donne envie de les toucher, de m'approcher pour observer de plus près et de l'embrasser.

Oui j'ai envie d'embrasser le prince. Sur tout son visage, sur son cœur généreux jusqu'à ne plus savoir comment m'arrêter.

Mais c'est un prince, et il a une âme-sœur qui doit l'attendre de l'autre côté de son île, et qu'il doit aimé jusqu'à l'asphyxie. Pas moi, une simple roturière qui ne sait même pas ce qu'elle ressent.

— Reviens à moi Célia, sursurre t'il près de mon visage.

Son souffle fouette les mèches rebelle, avant que ses doigts fort et long les repoussent pour les placé derrière mon oreille. Lentement j'incline la tête de sorte que nos prunelles puissent s'accrocher.

Et j'abandonne toute résolution.

J'ai besoin d'embrasser Fanord parce qu'il avale mon oxygène, j'ai besoin de sa chaleur réconfortante puisque je vis dans un iceberg. J'ai besoin d'embrasser le prince même s'il n'est pas à moi, même si je ne le mérite pas.

J'aimerais avoir honte de la tournure que prend mes pensées, seulement je ne suis rien qu'une bougie allumée qui fond sous son regard. Une douce chaleur s'insinue sous mes joues sous l'intensité qui émane de lui.