16- les peurs

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BONNE LECTURE !

PDV : Célia

Il y a des jours comme aujourd'hui, où je me demande si je n'étais pas née humaine ou si je n'étais pas pauvre, que serais je advenu ? Est-ce que je serais morte ou reconnu pour mon intrépidité. Petite, je rêvais de devenir une princesse, une guerrière tel que la cavalière cruelle, ses fresques n'ont pas épargné mon village et je rêvais de vivre sa vie, d'être l'héroïne de ces histoires qu'on nous contait.

Mes nuits étaient bercés par des imaginations irréalisable... Enfin elles étaient irréalisables jusqu'à ce que le prince me demande de l'accompagner au château... pas n'importe laquelle mais celle où la famille royale réside.

D'autre personne aurait sûrement répondu à la positive car en effet c'était une offre qui ne se réitèrera jamais, toutefois j'ai paniqué...

Je ne pouvais pas me rendre à leur château. Pas de cette façon. Je ne connais que Fanord... Enfin celui qu'il me montre, je ne suis pas assez stupide pour croire que le prince ne se diffère pas quand il fait face à ses sujets. Qu'aurais je fait s'il m'avait présenté à la reine Odelyne ou à sa fille, la princesse.

Sa cousine.

L'offre était subjuguante, trop même alors je n'ai pas réfléchi à deux fois.

J'ai décliné pour le bien de ma santé mentale, pour m'éviter les foudres de ma voisine mais plus important pour ne pas me faire remarquer... sauf que au lieu de s'en vexer, Fanord a juste rigolé.

À ce moment là je me suis demandé si c'était un vrai rire ou un rire de folie. J'ai eu ma réponse quand j'ai vu ses yeux tempétueux rempli de lumière. Il m'a prit la main et j'ai lui ai découvert des paumes chaudes, avant d'essayer de me rassurer avec je cite :

« Tu pourrais considéré cela comme une visite, en plus s'il y a quelques choses qui te déplaît, on fera autre chose !»

Même quelques temps après son départ ces quatres derniers mots sont restées scotché dans ma tête, se répétant en boucle.

Et j'ai fini par céder !

Ce que je ressens pour le prince me fait douter, désormais j'ai la sensation qu'il fait parti de moi, qu'il a comblé un vide, qu'il a prit de la place dans mon cœur.

Ça m'effraie mais m'attire aussi, à lui.

Je ne dirais pas que c'est l'amour fou car je ne le connais pas assez pour cela et je me doute que s'il ne me lâche pas encore c'est parce que je lui fais de la peine. Toutefois je mentirai si je disais qu'avec lui je ne me sens pas bien, que je n'adore pas me plonger dans ses yeux nuageux et orageux, qu'il ne vole pas mon cœur à chaque éclat de rire.

Mais encore...

Je mériterais de mourir, si je ne m'avouais pas que j'aime son sourire, car ceux là, savent comment parler à mon cœur.

Comment pourrais je survivre si je passe une autre journée avec lui ?

Je vais finir par dépendre de ce qu'il me donne et il m'en donne, sans le savoir. Et Caithlin dans toute cet histoire, que pensera t'elle quand elle verra des voitures au vitre teintés se garer devant ma maison, me maudira t'elle si elle découvre que je n'ai jamais arrêté de parler avec son vampire...

— Hmmm...

On ne tardera pas à savoir.

À SUIVRE ...

NDA DE L'AUTEUR

Je sais que le chapitre est court, c'est parce que le prochain arrive bientôt.

On se voit dans deux jours...

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