VAMPHEIRS TOME 1

12- Une belle journée

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BONNE LECTURE !

PDV : Célia

« Cher lune,

Le paradis est un enfer sans vous, c'est pourquoi je vous fais cette demande. agréez vous à passer une simple soirée en ma compagnie ? Rien qu'une.

Je vous attendrai là où la lune n'a aucun secret pour nous.

                      Du voleur de gâteau. »
  
Comment des mots si simple peuvent ils me chambouler à ce point ? Je me demande si c'était judicieux de le condamner si vite, en ayant pour seule plaintive, Caithlin, qui n'est pas la plus innocente dans cette histoire.

Et puis en quoi ça me regarde qu'il ne lui injecte plus de venin pour réaccomoder son système ? Je l'avais bien prévenu, je lui avais dit que ce terrain était dangereux pour elle, mais elle ne m'a pas cru.

De plus je ne suis pas la source du prince et l'on a pas ce genre de relation. Alors pourquoi Caithlin se sent elle si toucher par notre proximité soudain. Craint elle que je ne lui vole son gagne pain ? Me voit elle comme sa remplaçante ?

Je sais bien qu'au début, je ne voulais être associer de près comme de loin à un vampire, mais lui, il fait honneur à sa race, une assez bonne raison pour... pour me rendre à ce rendez vous.

Ce n'est pas une si mauvaise idée que ça !
                             
Si j'ai pu passer une semaine sans le voir, à cause de la déception qu'à éprouver Caithlin quand il ne revenait plus vers elle, il n'en ai rien maintenant, mon sang bouillonne rien qu'à l'idée d'avoir quelques mots de sa part. Je sais, ça ne se fait pas et pourtant je persiste à croire que ce n'est pas entièrement de sa faute au final, en plus c'est pas parce que je lui ai parlé cinq ou six fois qu'il m'a en estime.

Peut-être que je pourrais parler en la faveur de Caithlin pour qu'il puisse lui accorder une dernière morsure, mais ne serai ce pas prouver à ma voisine que nous avons une relation plus... plus cordial que ce que je lui ai dit, et raviver par la même occasion la flamme de jalousie que j'ai entrevue dans ses yeux plutôt ?

Déjà pourquoi je me tracasse tant, ce n'est qu'un rendez-vous comme au début, on s'assoit et on regarde la lune, c'est pas comme si on s'adonnait à des activités peu recommandable. Seulement si je n'arrive pas à me persuader de cette vérité, qu'en est-il de ma voisine ?

— Assez !

Si je continue à réfléchir de cette manière, mon cerveau va me lâcher. Je repli la note et l'emporte dans ma chambre, sans cérémonie je me jette sur mon lit pour réfléchir au dernier tournant récent qu'à pris ma vie, tout en faisant part à mes parents de mes inquiétudes.

— Maman, j'espère que tu vas bien et que papa ne te donne pas trop la migraine... là haut, commencé je tout bas.

Ça, c'est s'ils sont vraiment là haut.

— Je ne cesserai jamais de m'excuser pour... pour ce qui vous ait arrivé ce soir là, begayé-je pas trop sur de mon approche.

— Pa'... je crois que je ne suis pas là meilleure des charpentières qui existent, tu m'as surestimé car je n'ai pas ton talent, et oui c'est dommage... mais tu as perdu ton pari.

Ma respiration se saccade tout au long de ma discussion solitaire, j'imagine le petit rire de ma mère et les grognements presque imperceptible de mon paternel.

— Maman, tu te souviens de ta robe couleur moutarde, je l'ai trouvé... la semaine dernière en fouillant dans tes affaires, je l'ai bien sûr repassé et mise dans un cintre...