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BONNE LECTURE !
PDV : Fanord
Ces cheveux bruns sont lachés pour le bon plaisir du vent qui s'amusent à les faire virevolter devant ses yeux bleus. De si beau yeux ne devrait point exister ou du moins seule elle est digne de la posséder.
Je ne sais pas si c'est la semaine passer loin d'elle ou si ce sont mes iris qui me jouent des mauvais tour, pour ne pas les avoir fermer cette nuit, mais je la vois différemment. Son corps est entouré d'une laine qu'elle a emporté pour combattre avec la fraîcheur de cette soirée, ce qui ne laisse que le bas de son jean visible, elle rayonne comme un halo.
Mes lèvres qui s'assèchent sont automatiquement mouillé par le balayage de ma langue, j'ai peur de passer pour ce que je ne suis pas en la dévisageant comme je le fais à l'instant, sauf que je ne peux détourner mon regard, de peur qu'elle ne disparaissent comme un mirage.
Elle hésite de s'approcher de moi, me faisant légèrement douter de ma personne.
La regardai je si bizarrement que cela ? La genai je ? Que dois je faire ? Que dois je dire , si elle ne veut pas faire le premier pas ? Dans le cas contraire que lui repondrai je ?
Pour la première fois de mes cinq siècles d'existence, je me sens gêné et perdu. J'hésite entre faire une blague pour détendre l'atmosphère ou m'approcher d'elle et la serrer dans mes bras tellement elle m'a manqué . Est ce qu'elle m'a évité parce que je lui ai fait peur lors de notre dernière rencontre ?
Pourtant je me souviens de cette nuit comme celle qui ont précédé, je ne me souviens pas avoir dit quelque chose de stupide, ni agis par pur impulsivité.
— Bonsoir.
Sa voix parvient à mon oreille, parcours tout mon corps qui se crispent sous cette douloureuse douceur vocale, mes nerfs ont été électrocuté sous le coup. Je fouille dans ma tête à la recherche d'une réponse, comme si des vies humaines en dépendaient. Je ne me souviens plus de la dernière fois que je me suis trouvé sans voix, au sens littéral, sûrement jamais.
Alors comme l'imbécile que je crois que je suis finalement, je secoue le petit sac qui est serré sous mon poing. Le bruit des petits gâteaux dans le sac est la réponse la plus réfléchis que j'ai pu trouver, au moins je l'ai fait sourire avec.
— Mais quel invitation, je me verrais mal de la refuser, dit elle avec un sourire moqueur dont je ne l'ai jamais vu arborer.
— Vous êtes drôle.
D'une demarche posé, elle vient vers moi alors en dépit de tout les questions que je me pose, je lache prise d'une manière qui devrait m'effrayer. Pareil à notre habitude, elle se laisse choir sur le rocher en douceur sans me regarder, et moi, je fais de même avec un petit soupir de soulagement.
La lune n'est que quartier aujourd'hui, sa lumière s'est affaibli mais sa jumelle humaine la remplace et m'éclaire tout aussi bien. Sentant mon regard sur elle, Célia se fige en connectant ses yeux au miens qui se repaît de ce qu'elle laisse transparaître, de la paix.
— Vous ne m'avez pas dit que vous vous y connaissez en astrologie, s'enquiert elle après avoir détourner son regard.
— Je ne vais pas mentir et vous dire que j'en sais quelque chose, je n'ai que les bases.
— C'est quand même de la connaissance.
Son souffle ne m'échappe pas à la fin de sa phrase, elle triture ses doigts la tête légèrement penché en arrière, dévoilant son cou nu et son palpitant, les yeux fixés sur le ciel étoilé. Je n'arriverai jamais à me passer de la délicatesse de ses traits, de sa voix qui me charme comme un serpent, de ses manies... De tout, même ce que je ne connais pas encore.
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VAMPHEIRS TOME 1
FanfictionSi les âme-sœurs sont voués à se rencontrer, Fanord, le prince d'Alismé n'est pas prêt à attendre le destin, il décide de s'octroyer une quête personnelle. La retrouver. Célia, de son côté, qui mène une vie morne depuis la perte de ses parents, se r...