19- la visite (2)

12 0 0
                                    

N'oubliez pas de voter et de commenter ce que vous n'avez pas aimé.

BONNE LECTURE !

PDV : Célia

— Je vous fais confiance, murmuré-je à son attention.

Les prunelles grisâtre du prince se mettent à briller d'une nouvelle lueur. On dirait le soleil qui essait de percer le ciel nuageux.

J'essaie de reprendre mon souffle quand il descend de la voiture pour venir m'ouvrir la portière. Déjà que par la vitre teintée de la voiture j'étais impressionné, maintenant je le suis de plus en plus.

Le château est... magnifique, elle l'est tellement que je me dis qu'une roturière telle que moi ne mériterait pas de la voir de si prêt, et dire que si je le souhaite je pourrais demander au prince de me faire visiter...

Mais je ne le ferai pas.

Je sais combien il est occupé alors je ne veux pas interférer dans son temps.

— Madame !

Je dépose ma main dans la sienne qui me tient fermement, comme tout à l'heure quand nous étions devant mon perron, il me fait un grand sourire et d'une légère pression, m'invite à descendre.

— Lève ta tête, me gronde t'il.

Je sursaute et obéi. Je n'avais même pas remarqué que j'avais incliné ma tête.

— Je suis désolée.

— Ne le sois pas, me rassure t'il dans un chuchotement.

Ensuite nous traversons main dans la main la partie couverte de gravier, je m'extasie sans ralentir le prince, devant le jet d'eau et l'architecture du dragon.

— J'ai eu la même expression que vous quand je l'ai vu pour la première fois, m'explique t'il.

Étonné, je me tourne vers lui comme si le regarder me suffirait pour distinguer la vérité, de plus pourquoi il inventerai une chose pareille. Je regarde son profil digne de son titre.

C'est sur cet homme est né pour être de la royauté.

Ses yeux perçant, son nez droit, sa mâchoire virile et parsemé de barbe bien entretenu, son visage est d'une telle fraîcheur qu'on ne peut s'en détourner pour juger sa carrure que trop tard, et pourtant il n'a rien à envier à quiconque.

Si les vampires pouvaient tous être aussi beau...

Je secoue ma tête conscient que je me perds. Nous parvenons devant la grande porte du château après avoir gravis la marche. Les gardes extérieur ne nous porte même pas leur attention et je leur en suis reconnaissante.

Dès que nous passons la porte d'entrée, je suis bouche bée devant ce que je vois. La salle est grande et quelques gardes sont disposés partout, les murs sont remplis de peinture représentant la famille royale, qui posent fièrement. Je m'arrête à chaque fois pour assimiler les traits de la princesse Jocelyne. De ses yeux noisettes à ses épaules rondes, elle incarne la perfection physique...

Seulement je n'ai pas le temps de trop admirer la beauté de cette femme, car Fanord bifurque dans un autre couloir, les fenêtres sont fermées à double tour mais les rideaux sont ouverts, laissant le soleil éclairé la pièce.

Je suis tellement obnubilée par ce qui m'entoure que je ne me rends pas compte qu'on est arrivé dans la cuisine. Plusieurs jeunes femmes sont occupés derrière les fourneaux, sous les ordres de leur chef.

Fanord ne prend pas en compte qu'apparemment tout le monde est occupé, puisqu'il appelle leur chef.

— Mathilde !

VAMPHEIRS TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant