VAMPHEIRS TOME 1

8- La mission royale

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           BONNE LECTURE !

PDV : Fanord

— Arrêtez la voiture !

Lentement ma patience s'effrite comme les dernières minutes de sa vie qui s'écouleront bientôt. Je sens cette colère qui me caractérise tant en face de mes ennemis augmenter. Le chauffeur pile près de la petite ruelle qu'il a emprunté.

— Attendez moi là !

Pas besoin d'attendre sa réponse pour savoir qu'elle n'est pas négatif. Ce jeune homme au trait angélique que je suis depuis quelques jours, sous l'ordre de la reine m'étonne de plus en plus. Si au début j'ai cru qu'il n'était qu'un de ces pauvres malheureux qui se trouvent accablé d'être au mauvais endroit et au mauvais moment. Il n'en ai rien maintenant.

Les visages les plus innocents cachent souvent les plus grandes follies.

Quand ma tante m'a ordonné expressément d'espionner ce jeune homme pour elle, je lui ai ris au nez, mentalement, maintenant je crois que cette mission est très importante, de petite envergure pour le moment mais qui sera une grande affaire bientôt.

L'odeur du sang de la victime qu'il a égorger au bout d'une ruelle s'échappe de lui et me permet de le suivre à la trace. La raison ? Je ne sais pas encore, néanmoins je connais les lois de notre monde sur le bout des doigts et l'une d'entre elle plus en particulier : " nulle n'a le droit d'ôter la vie d'un humain s'il n'y a pas eu jugement." C'est pourquoi mon oncle, le roi Jace et quelques autres rois  enclin à l'idée, ont mis en place l'organisation des sources, pour que les humains puissent cohabiter sans problème avec les vampires.

Je m'arrête devant une maison qui en a vécu mieux, ayant aussi une légère ressemblance avec celle de ma moitié ; Je reprend le fil de mes pensées avant qu'une brune aux yeux bleus ne viennent les perturbé...

Le tueur s'est arrêté ici car l'odeur ferreuse que détecte mes narines empèstent l'air. Avec la plus grande discrétion dont la nature m'a doté, je fais le tour de la maison pour avoir une vue de l'intérieur et de ce qui m'attend.

Une lumière tamisée s'échappe du dessous de la porte d'entrée. Cette maison pourrait bien servir pour monter des scènes de film d'horreur, je devrais peut-être en parler à mon entourage ; Les alentours ne sont pas mieux. Les miaulements, les rats qui sont en plein festin...

Les pièces sont petites et fermés, une seule étage supérieur, les planchers de la maison sont grinçant, des trous qui ont sûrement été créé lors d'un combat sont les murs. L'endroit idéal pour un meurtrier.

Grâce à ma vision plus développé que celui des humains, je distingue la couleur du canapé sur laquelle un plat réchauffer vu l'odeur, est déposé. Une moquette rouge sang sur laquelle traine des pantoufles. Des bruits de pas me sort de mon analyse. L'ombre d'une silhouette chétive se reflète sur le mur.

— Qu'est ce que tu as encore foutu le gamin ? S'élève une voix bourrue.

— Que de grossièreté ! murmuré je pour moi.

Sûrement dans la trentaine, affublé d'un poids que je n'ai aucun envie de deviner, si l'on en croit l'épaisseur de sa voix. Je dois me contenter de ce que je perçois pour le moment. L'ombre laisse place à son propriétaire, le jeune garçon. Son visage apeuré, son corp si fin qu'on pourrait l'utiliser à l'école pour que les enfants puissent bien étudié l'ossature sont en plein de mon champ de vision.

— Je ne sais pas ! Chuchote t'il.

— Tu ne sais pas ? On te pait pour que tu ne saches pas ? Attends que je dise cela au patron.