20- le cadeau du prince

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BONNE LECTURE !

PDV : Fanord

L'euphorie se mêle au vent qui balaie ses cheveux, sa tête coincé dans le creux de ma poitrine, j'ai du mal à lui dissimulé les battements de mon cœur et j'ai peur de l'effrayer.

Je bifurque dans les endroits pas trop peuplé pour arriver à l'orphelinat. À quelque petite mètre de distance, je commence à voir la grande cour et le bruit des enfants envahit mon ouïe.
Je baisse ma tête au niveau de ses cheveux pour respirer son odeur, puisque je ne sais pas si un tel événement se reproduira de sitôt.

- On est arrivé, lui chuchoté-je.

Mais elle ne s'écarte pas de moi, je sens son cœur marteler contre sa poitrine, je voudrais la garder comme ça tout ma vie, pourtant je sais que ce n'est pas possible... Pas encore.

La repousser me demande un effort surhumain et me lacère le cœur.

- On est arrivé.

La tête baissée, elle se contente de hocher la tête. J'attrape sa mâchoire du bout des doigts pour qu'elle me regarde. Ses joues sont rougies par la gêne, sa respiration est sifflante et ses yeux restent toujours hors de ma portée.

- Regarde-moi... S'il te plaît.

Ses beaux yeux bleus s'arriment au mien. Elles ressemblent maintenant à un océan en plein début de tempête, à l'intérieur je peux voir cet éclat qu'elle essaie de me dissimuler, toutefois elle ne sait pas combien de fois j'ai du me regarder dans un miroir et y voir cet même éclat briller.

- Est-ce que ça va ?

Elle hoche la tête, peu sûr. Je la mène dans un coin sombre pour discuter avec elle.

- Tu en es sûre ? Et ne me mens pas, je vois à quel point tu as du mal à respirer.

Et pour une fois, elle ne baisse pas la tête et laisse son regard dans le mien. Elle dû lire mon inquiétude car ses traits s'apaisent et son souffle aussi.

- Je vais bien.

D'un sourcils arqué, je la regarde.

- Et ?

- Et je ne te savais pas si fouineur, m'assène t'elle avec un petit sourire. Tu me fais visiter ?

Si tu savais ce que je suis prête à faire pour toi. Je suis à tes pieds depuis la première fois que je t'ai vu et je dois t'apprendre aussi que tu es mon âme-sœur, qu'on est lié et que je te veux plus que jamais... Mais je ne dis rien de tout cela et la contente d'un "oui".

Je la guide d'une main sur le bas du dos vers les grandes portails, où deux grands hommes baraqué surveille l'entrée. Les portes s'ouvrent et la grande cour aménagée nous fait face. L'allée est bordé de lavande, d'orchidées et d'autres plantes que je ne connais pas, le gravier semble être à peine mis.

L'orphelinat est reparti en trois départements. La première bâtisse ressemble à un château et devant elle se tient l'architecte.

- Bienvenue Prince Fanord ! S'incline t'elle avant de se tourner vers ma compagne. Bienvenue madame.

- Bonjour Satie. Je vois que les travaux sont terminés.

- À quelques détails près, corrige t'elle. La peinture n'a pas encore séché dans les deux autres bâtiments, et il me reste aussi à décoré les dortoirs...

- Je croyais avoir demander que tout soit prêt pour aujourd'hui, grogné-je mécontent qu'elle n'est pas respecté mes ordres.

Une main douce se pose sur mes épaules, je me calme immédiatement. Quand je me retourne vers Célia, ses yeux sont presque sorti de leur orbite.

VAMPHEIRS TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant