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BONNE LECTURE !
PDV: Célia
En ce lundi, j'arbore un grand sourire malgré le ciel gris. J'ai une bonne raison bien évidemment, la semaine dernière, lorsque je suis allée retrouver le prince près du rocher, je m'étais jamais sentie aussi bien, aussi comprise. Pour la première fois quelqu'un est arrivé à m'extirper des informations personnelles.
Sur la route pour l'établissement, j'évite comme une enfant de laisser mes pieds toucher les parties du sol mouillés par la pluie. Je sens le regard des gens sur moi mais je sens que là maintenant, rien ne peut m'empêcher de vivre.
Toujours de bonne humeur, je salue chaque individu qui croise mon chemin, même quand j'arrive devant l'école maternelle, j'envoie un grand sourire au directeur qui ne fait rien en retour. Il a sûrement mal dormi sinon pourquoi autant d'onde négative gravite autour de lui. Pourtant je ne perds ma bonne humeur et compte la partager avec tous.
Les parents commencent à venir déposer leurs enfants, au fil des minutes une masse de petites têtes blonds, roux, brunes de toute les nuances grouillent dans la cour. Durant ma contemplation je ne remarque pas que le directeur s'est rapproché de moi et qu'il se tient maintenant debout derrière moi. Son souffle chaud et son haleine de menthe viennent remplir mon espace personnel au point où je sens que je suffoque.
Je me décale un peu de sorte à mettre une certaine distance entre mon patron et moi. Il ne faudrait surtout pas que des rumeurs circulent sur moi.
— Monsieur, dis je avant d'essayer de prendre la poudre d'escampette.
Cependant l'une de mes poignets se fait attraper par une main ferme, qui m'attire en arrière. Je garde la bouche close pour éviter de lui hurler de ne pas me toucher, et me contente de me retourner afin de croiser nos regards.
Le sien exprime sans équivoque les pensés qui lui rodent dans la tête, avec un contrôle dont je ne me croyais pas capable, je garde le calme et attend. Lorsqu'il voit que je ne rentre pas dans son jeu, il se décide à parler.
— Comment s'est passé ta fin de semaine ? M'interroge t'il pas le moins du monde interressé.
Je ne comprendrai jamais les hommes, si vous n'aimez pas une personne, Pourquoi la baratiner ? Pourquoi lui poser des questions dont le sujet ne vous intéresse pas ? Allez droit au but.
J'ai bien surligné son tutoiement et son toucher dans ma tête alors j'opte pour la sagesse qui me permettra aussi de garder mon travail.
— Très bien merci, lui répondis-je sans lui retourner la question ce qu'il remarque.
Il lâche mon poignet pas le moins du monde mal à l'aise à cause de ses actions tandis que moi, j'avale mon haut le cœur.
— Vous voulez me dire quelque chose ?
Je lui demande malgré le regard dégoûté qu'il darde sur ma personne. Il ne s'attendait pas à un refus, cela se voit sur ces traits néanmoins il prend quand même la parole.
— Oui, euh... ne vous étonnez pas si la petite Laurence ne vient pas en cours aujourd'hui.
Le choc prend plus de temps à se dissiper, emportant avec lui ma bonne humeur.
— Pourquoi ? Lui demandé-je.
— Je suis sûre que vous avez entendu la rumeur sur les parents. Ils vont envoyés la petite dans un orphelinat parce qu'ils n'ont pas trop de temps pour s'en occuper.
Je le regarde abasourdi pourtant j'aurais dû me préparer bien longtemps à cette nouvelle mais comme quoi la tête de mule en moi à préférer croire que ces parents abandonneraient cette idée. Mais quel genre de parents larguent leur enfant quand ils ont les moyens de l'entretenir ?
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VAMPHEIRS TOME 1
FanfictionSi les âme-sœurs sont voués à se rencontrer, Fanord, le prince d'Alismé n'est pas prêt à attendre le destin, il décide de s'octroyer une quête personnelle. La retrouver. Célia, de son côté, qui mène une vie morne depuis la perte de ses parents, se r...
