VAMPHEIRS TOME 1

22- Annonce bouleversante

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BONNE LECTURE !

PDV : Fanord

Tout au long du trajet j'essaie de rationaliser. De rester sur place, de ne pas sauter de la voiture et retourner dans le petit village. Je me bats intérieurement avec moi et contre le vampire qui sommeil en moi, sans oublier les picotements qui longent mon fémur.

J'essaie de taire les battements désordonné de son cœur, de balayer l'inquiétude et l'incertitude qui revêtait son visage, mais rien y fait. Je l'ai en tête et je ne suis pas prête à l'oublier. Quand je clos mes yeux, ses traits tordus par l'émotion m'assaillent.

Elle a eut peur.

C'est le constat final.

— On est arrivé votre Altesse, m'annonce mon chauffeur.

J'aimerais lui crier de faire marche arrière, lui demander si ce que j'ai vécu était réelle ou pas. Ce bonheur l'avais je imaginé ou était ce réelle ?
Plus que ça, j'aimerais retourner au petit village pour faite face à Célia et lui demander de quoi elle a eut si peur ?

— Majesté !

— J'ai entendu Nestor, grondé je avant de mettre fin à mes pensées tumultueuses.

Le devoir m'appelle.

D'ailleurs son cri me perce le tympan et se mêle à la colère de la reine. Pas besoin d'ouvrir la porte pour s'avoir qu'une tornade se déchaîne à l'autre bout, même la stoïcité des gardes placé de part et d'autre de l'entrée ne peut m'induire en erreur.

— C'est un horreur ! S'exclame la reine Odelyne quand j'ouvre la porte.

Je m'avance doucement vers elle pour ne pas déclencher sa fureur plus qu'elle ne l'ait. Et je réussis fort bien mon exploit puisqu'elle ne me remarque même pas.

— C'était la pire idée de mes conseillers.

— Odelyne, calme toi !

La douceur de Jace n'arrive néanmoins pas à calmer la fureur de sa reine, au contraire elle se révolte un peu plus. C'est comme si inconsciemment mon oncle jetais de l'essence sur le feu.

— Ne me demande pas de me calmer quand ma fille est peut être morte à l'heure qu'il est, s'emporte la reine.

Vigilant et plongé dans l'obscurité partielle du couloir, je longe le couloir pour me rendre dans une pièce assez adéquat pour ce genre de discussion, n'oublions pas que les murs du château ont des oreilles.

— Et si elle était blessé ?

J'en doute, ai je envie de dire mais se serait me faire remarquer, trop tôt ; Aucun des conseillers n'est dans le couloir, ayant sûrement peur de se faire vider de leur sang. Je suis presque sûre que Odelyne n'aurait aucun scrupule à le faire, après tout elle est connu pour ses aptitudes au combat et son sang froid.

Derrière cette couronne se cache plus qu'une reine.

J'ouvre à peine la porte que le couple rentre dans la pièce, ou du moins le roi porte sa reine dans ses bras malgré les gigotement de celle-ci. Quand elle me remarque, elle me lance le plus mauvais regard que je n'ai reçu de ma vie. Je pourrais très bien me statufié sous le dédain qui émane d'elle.

— C'est de ta faute, m'accuse t'elle, son index pointant dans ma direction.

J'aimerais la contredire mais le souvenir de moi qui aide Jocelyne à contourner les gardes en assomant quelques uns, est trop fraîche dans ma mémoire.