VAMPHEIRS TOME 1

23- menace à peine voilée

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BONNE LECTURE !

PDV : Célia

Ses lèvres si chaud et moelleux me conférent de vive émotion, qui ne se sont pas estompé depuis ce jour. Deux jours est déjà passé depuis que mes lèvres ont malencontreusement touché celui d'un homme de sang noble... que dis je ? de sang royale.

Et dire que c'était mon premier baiser. Serait ce peut être parce que c'était ma première expérience que je n'arrive toujours pas à effacer ses souvenirs de ma tête ?

— Célia ! Tonne une voix masculine.

Je pivote la tête vers l'intonation. Castro se tient fier comme un paon dans son costume sur mesure, on croirait qu'il se rend à une célébration dont il est l'instigateur. Remarquant qu'il a toute mon attention, il se lance :

— Dois je m'attendre à un peut être visite du prince aujourd'hui ?

Un peu perdue, sa question me paraît presque incompréhensible, j'ai l'impression qu'il parle une autre langue et mon manque de réponse l'agace tout autant. Le seul mot que je retiens de sa question, n'est autre que Prince.

Et fatalement le souvenir de Fanord envahit ma vision, je revis la scène et tout les frissons qui l'a peuplé. Je ne comprends pas comment je peux ressentir tout ça alors que ça n'a duré que quelques secondes, néanmoins à chaque fois j'ai l'impression que ça à durer une éternité, ne parlons même pas de mes rêves... rempli d'image peu vêtu du prince.

Oh mon Dieu ! Honte à moi de ressentir et d'aimer revivre chaque seconde encore et encore.

— Alors ? M'interrompt Castro.

Reprenant peu à peu mes esprits, je me rends compte du ridicule de la situation. Castro veut les faveurs du prince à ce qu'il paraît et moi je suis entrain se rêvasser de ses lèvres sur les miennes, un moment que j'ai jugé d'égarement pour le bien de ma santé mentale.

— Excusez-moi, mais je ne vais pas pouvoir rester aujourd'hui. Je regrette sincèrement ne pas respecter l'engagement que j'ai pris envers les enfants, mais je suis...

Possiblement entrain de fantasmés sur le futur roi de l'île voisin.

— Un peu souffrante ces derniers jours.

Comme piqué par une moustique, Castro fait un bond en arrière et m'analyse un instant de trop. Pendant ce temps là, je commence à arranger mes affaires et pars sans son avis.

Il se débrouillera, c'est un grand garçon.

Avant de sortir de la pièce, j'analyse ses vêtements une dernière fois.

— C'est un très beau costume, le complimenté je, il me fait un grand sourire qui dévoile ses dents soignés. Mais le prince ne viendra plus ici, en tout cas pas pour moi.

Ma réponse le laisse béat, je le sens, mais je ne reste pas plus une seconde dans cette bâtisse. Tout ici semble faux.

Je ne doute plus de la raison de tant de politesse et fausse amitié envers moi, ce matin j'ai intercepté un petit sourire amical sur les lèvres de Mary-marth, elle qui d'habitude me montre à quel point elle m'abhorre, serait prête à être ma confidente...
D'ailleurs en sortant j'aperçois son petit mouvement dans ma direction et j'accélère encore plus le pas.

Ils interagissent avec moi, juste pour avoir les faveurs d'un des plus grands futurs roi de l'autre côté du voile, comme ça ils pourraient se vanter d'avoir connu ou même pu parler au prince.

Le prince Fanord ne mérite pas d'être utiliser de la sorte, malheureusement je n'ai aucun pouvoir ni de l'influence dans notre monde. Je ne suis qu'une pauvre roturière qui avait des rêves désormais brisé, rien de plus. Aucun baiser ne changera mon sort, pas même celui d'un certain prince charmant.