13- l'impatience du prince

9 0 0
                                        

N'oubliez pas de voter et de commenter ce que vous n'avez pas aimé.

BONNE LECTURE !

PDV : Fanord

— Je sors ce soir. Vous devriez choisir quelqu'un d'autre pour prendre en charge cette responsabilité.

L'envie d'ajouter que c'est un ordre ou même que je ne suis pas un agent secret auquel ils peuvent relayés leur travail me tord la gorge. Cet bande d'incapable ! Et que si c'était le cas, ils n'auraient pas l'argent requis pour me payer.

— C'est de votre rôle qu'il est question ! S'exclame le plus jeune des conseillers que je n'ai jamais pu me voir.

Des cheveux noirs court, des vêtements de marque, le comportement d'un demi-roi, cet homme se croit surfait et avoir tout les droits, d'ailleurs pourquoi on ne lui refilerai pas ce travail ?

Une question sur laquelle il faudrait bien se pencher.

— Comment vous appelez vous déjà ? osé je lui demander tout en ayant déjà connaissance des informations concernant chacun qui assistent à cette réunion.

Jacob, fils d'un ancien conseiller qui a étudié les stratégies de combat, qui est aussi apprenti linguiste, son père, le conseiller en question est mort lors de notre dernière bataille livré contre les Zlats, ennemi numéro un de notre royaume.

— Jacob, Sir.

Sa voix et ses traits dénué de sarcasme vont à l'encontre de ses pensées fourbes mais inutile, je connais déjà sa sentence.

— Et bien Jacob, vous étiez major de votre récente promotion et si je me fie à mes souvenirs, vous aviez étudié la stratégie des combats...

Je laisse ma phrase en suspens, remarque la plupart des yeux sont fixés sur moi et les pensées aussi sont dirigés vers moi, soit pour me qualifier d'un bon prince qui connait ses sujets, soit pour me maudire d'ailleurs je distingue facilement Jacob derrière ces pensées, au final il n'est pas aussi idiot qu'il y paraît et ne vaudra jamais son père.

— Alors c'est un honneur pour vous et un plaisir moi de vous laisser ma place.

Ses lèvres s'entrouvent pour protester avant de se fermer et de ne former qu'un rictus. Tout est mal qui finit bien.

Enfin pour moi.

— Ce fut une expérience de présider cette assemblée en l'absence de notre reine. La prochaine aura lieu quand le vaillant Jacob trouvera la piste de ces assassins.

" Vaillant Jacob qui risque sa peau juste pour l'avoir ouvert ! "

Sarcasme et plainte, ce sont tout ce qui arrivent à la surface de ses pensés. J'aurais presque pitié de lui mais quand je me souviens de son expression faciale quand qu'il est rentré dans cet pièce, je me dis qu'il mérite bien la punition et même pire...

— Jacob, la mission c'est pour aujourd'hui et ne m'oublie pas, j'attends ton appel, finis je par ajouter.

Un sourire vainqueur au lèvre, je me dirige vers mon bureau qui est tout près de ma chambre, "afin d'éviter que je m'écroule sur les piles de dossiers dont je m'occuperai" m'a dit Jocelyne quand j'ai acquis celle-ci, et elle n'a pas menti.

Si la petite punition que j'ai infligé à cette sangsue de Jacob m'a plu, maintenant je me demande si resté dans une salle entouré d'une dizaine de conseiller qui débattent leur idée, n'aurait pas été mieux que ce travail.

Des dossiers qui auraient pu faire ma hauteur m'attendent sur le bureau, ducoup je passe la journée à lire, à compter et à prendre en compte les avis de recherche, les polémiques, les demandes de rencontre entre les petits terres voisins et des commères, le nombre d'étranger qui séjourne sur nos terres, les messages pour les Zlats qui ont été interceptés, parmi tout les trucs que j'ai pu lire seule ces documents ont pu "captivé" mon attention.

Mes yeux jouent au ping-pong entre la pile qui diminue comme la pluie en une saison de cyclone, pendant que l'horloge accroché au mur me nargue.

Le soleil commence à coucher tandis que l'envie irrépressible d'y être me noue déjà les entrailles. J'ai presqu'envie de pleurer quand l'horloge m'indique qu'il est dix huit heures. À pas pressant, je me dirige vers ma chambre occultant la présence des gardes qui véhiculent dans le château.

Après une douche froide qui m'a remis les idées en place et les pieds sur terre, je me dirige vers mon armoire et enfile une tenue confortable, le tissu du jean frôle mes mollets quand je la passe, mes mains ne restent jamais en pause ou suspendu, je m'applique comme j'aurais du le faire sur les dossiers gisant sur mon bureau ou sur le parquet quand j'ai pris la fuite.

Après avoir enfiler un pull beige dont j'ignorais l'existence et passer mes bottes, j'attrape mes clés que j'avais jetté dans un tiroir et me dépêche de sortir de ce château trop rempli pour une fin de soirée. Je salue vaguement quelque tête avant de me rendre dans le garage non loin des écuries.

Un serviteur s'empresse de m'ouvrir le garage, je m'y engouffre pressé de la revoir. Quand j'enfourche ma bécane que j'utilise d'habitude pour les missions filatures et quand j'ai besoin d'adrénaline, un amour que m'a transmis mon grand frère, que j'ai l'habitude de caresser avant de l'enfourcher, ce que je ne fais pas.

Pas aujourd'hui ...

J'ai peut être été trop impatient voir bouillant d'excitation à l'idée de venir ici. Je me console des arbres qui chantent une mélodie renversante qui exprime le peu de réconfort qui me submerge.

L'endroit est comme je l'ai laissé, il y a peu. Je me tiens à bonne distance du rocher pour qu'elle puisse apercevoir ma présence depuis le rideau de lianne et pour prouver ma bonne foi. Quel gentleman ferais je si je m'étais déjà installé ?

Mes mains fouraillent mes cheveux en l'attente d'une distraction et peut-être aussi à cause de mon appétit qui s'est réveillé durant le trajet, pourtant à midi j'ai bu plus d'un litre de sang humain qui a été prélevé...

J'interromps mes pensées quand un odeur de rose et de jasmin parvient à mes sens affiné. Un sourire large vient tirer mes traits car je sais que c'est elle. J'imagine qu'elle doit être entrain de marcher à petit pas, que le vent fait virevolter ses cheveux blonds et qu'un petit sourire flotte sur ses lèvres charnues.

Mais quand elle fut dans mon champ de vision mon cœur chavira et s'emballa à une vitesse hallucinante comme elle. Est ce de cette façon que je frôlerai la mort à chaque fois que je la verrai ? Si c'est oui, je signe où ?

Car Célia est mon hallucination vivant !

À SUIVRE...

NDA DE L'AUTEUR

Salut mes petits 🧛!

J'espère que votre lecture a été bonne . Je suis très impressionné par ce chapitre et j'en suis fière 💆 , que ceux qui pensent le contraire viennent ici 🤺.

Je vous souhaite une bonne matinée, journée ou soirée ! À plus pour le déroulement de ce chapitre que j'ai du couper en deux !👩‍💻 Pour le prochain vous aurez de la 🐝🍯 .

VAMPHEIRS TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant