« - Je n'aurais jamais imaginé qu'un Roi me serve un jour une boisson. Vous n'avez pas de cuisinier ? » Demanda la politique en entrant dans la pièce et en se dirigeant vers un fauteuil. Sans mot dire, son mari resta debout légèrement en retrait.
Elle observa la pièce, décorée succinctement mais disposant d'un d'un mobilier confortable. Deux fauteuils, un canapé, une table basse au milieu. Les murs peints avec une couleur jaune pastel s'enfonçaient dans une moquette brune et épaisse.
« - Avec Manuel, nous en avons discuté il y a un moment déjà... Je vous en prie, installez-vous. Précisa Salida en prenant place dans le canapé avant de revenir au sujet de la discussion : Nous avons décidé de nous contenter de ce que toutes les familles donnent à leurs enfants. On ne veut pas plus pour qu'ils soient déséquilibrés dans leur éducation. On pourrait les gâter, mais on risque d'autres Hillgearim... alors non.
- Sage précaution. Les noms viennent d'où ?
- Un mélange entre des prénoms Chimères et Humains.
- C'est mignon.
- Je doute que vous ayez fait autant de kilomètres pour parler potins fit Manuel en entrant avec un plateau contenant les boissons, et du sucre. Je vous laisse vous servir, je prendrai le dernier, fit froidement Manuel.
- Vous ne m'appréciez pas, constata doucement la présidente. En prenant deux tasses puis en tendant une à son mari.
- J'apprécie moyennement les gens qui veulent faire des expériences mortelles sur ma femme et moi-même.
- Manuel ! Doucement !
- Non, il a raison Reine Salida, coupa la diplomate avec toujours cette douceur dans la voix. Mais tout le monde commet des erreurs. Je ne fais pas exception et vous non plus... La vraie question est : est-ce que mes erreurs, ou celles de l'Humanité vont provoquer les vôtres ?
- Que voulez-vous dire ? Demanda Salida
- Qu'avez-vous à proposer précisément ? interrogea froidement Manuel.
- Une alliance. Nous avons besoin d'assistance derrière les lignes ennemies et d'informations sur les moyens de les combattre. »
Quelqu'un frappa à la porte. Toutes les personnes présentes tournèrent leurs regards en direction de la porte d'entrée.
- Je vais voir, fit Manuel en se levant.
- Vous désirez coordonner nos actions ?
- Oui, et régler au mieux d'autres sujet d'ordre logistique.
- Quel genre ? Demanda Manuel en revenant avec le général Sarlen. Ce dernier eut une réaction de surprise en voyant la politique assise dans le salon, avant de hausser les épaules et d'entrer lui aussi. D'un mouvement de sa prothèse, il demanda à l'homme debout s'il désirait s'asseoir. Ce dernier lui répondit par la négative de la main tout en se plaçant en retrait.
« - Un café mon général ?
- Merci mais non mon garçon, répondit le gradé en déplaçant le fauteuil pour pouvoir avoir un œil sur tout le monde, en revanche, je ne dirais pas non à un grand verre d'eau.
- Je vous attendais plus tôt général Sarlen.
- Ma chère, les enfants, je les adore, en particulier quand ils sont calmes et ne crient pas. Ma présence aurait plus été une gène qu'une aide. Alors j'ai sagement attendu à la terrasse à coté que tout se calme chez vous... »
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Le conflit du Multivers - Tome 3/4 - Les cités d'argent [Terminée]
Science Fiction[Nécessite la lecture complète des Tomes 1 & 2] Les Berserkers et les Chimères sont retournés sur le champ de bataille. Mais si les avancées sont prometteuses, les ripostes Silridriss sont elles aussi terriblement efficaces. Pourtant, au milieu de c...