Histoire d'un banlieusard, chacun sa vision du tie-quar.

I2; je ne suis pas un guerrier pour moi la guerre est treminée.

« Ils veulent nous diviser mais c'est mort, message d'amour à tout les gens qui savent tendre la main. Tout seul on va plus vite à plusieurs on est plus forts. » Lartiste - Tendre la main.

J'ai retrouvé papa..

J'ai retrouvé papa..

J'ai retrouvé papa..

Donc je dois réponde quoi ? Ok dis lui que j'l'appelle on s'fait une bouffe dans un ou deux mois ?

« - .. Et j'ai un plan pour nous venger. »

Le pacte avec le diable ?

[..]

Là je vous avoue que j'sais pas comment j'ai pu tomber encore plus bas, ah ouais j'ai écouté le diable sur terre frère.

Et j'envois tout valser, c'est l'del-bor dans ma teté, ils peuvent pas comprendre pourquoi mais j'suis juste un putain de gosse perturbé.

Mon stylo, mon cahier, tout y est passé, enfin, tout c'que j'avais.

Aujourd'hui je suis pas du genre amical, j'espère qu'ils l'ont pigé , pas trop envie de rigoler, j'espère qu'vous comprendrez.

Alors j'suis la, contre c'putain de mur de ma cellule, psychologique comme physique.

J'repense aux forêts, ou encore aux murets de la cité.

Toutes ces choses là ne m'intéressent tellement pas, je sais, on pourrait me qualifier de dépressif.

J'aimerai vivre une vie parfaite, mais l'époque des rêves est révolue, comme l'époque ou je croyais que ma mère reviendrait, et comme l'époque ou je croyais aux grandes histoires d'amour.

Toutes ces histoires à l'eau de rose ne font qu'espérer les petites filles, rien de tout cela n'existe, ou du moins, je n'y crois pas.

Je suis là, comme un con, à réfléchir à tout ça, à quoi aurait ressemblé ma vie, si mes parents étaient là ? J'aurais surement fais des études qui me plaisent, de commerce ou de droit, avec des nombreux amis et une copine. Oui je serais surement devenu un de ses nombreux mecs insouciants, des mecs normaux, des mecs de 24 piges posés, avec un exemple à respecter et une famille à aimer.

Mais ne vous méprenez pas, j'en rêve du droit chemin moi, de cette vie parfaite, des études, une famille, des amis et tout l'train-train. Rendez vous à l'évidence, on en a toujours tous rêvé. Sauf que le Père Noël, j'ai passé l'âge d'y croire désolé, et que désormais j'arrête d'espérer dans le vide, ouais c'est ça, alors moi j'aide le diable, c'est comme ça, c'est l'destin, on y peut rien. Ouais j'suis juste Youssef, un mec sans vie et sans famille, sans connaissances et sans amis, vos espérances jetez les, vous espérez juste en vain.

Et j'espère, ouais voilà, j'espère. Comme une petite fille qui aimerait avoir la nouvelle poupée Barbie, vous voyez ? Bah voilà c'est ça, vous pouvez être dégoutés.

Ma vie n'est pas aussi pétillante qu'espérée.

[..]

Un homme, un grand homme, la quarantaine, les cheveux noirs et les yeux cachés, on peut voir un sourire narquois très marqué.

Il s'approche doucement, un couteau à la main, du lit, un lit d'hôpital si je vois bien, un petit lit à côté du sien.

L'homme s'approche, je vois deux petits, de 8 et 10 ans maximum, affalés sur les canapés, un sourire sur leurs visages magnifiquement jeunes et heureux, comme délivrés, ils dorment comme des bébés.