« Mon cœur pleure sa rancœur, la vie l'a achevé, j'lui en veut pas, moi non plus je n'ai plus la force de continuer. »
Nique sa mère j'm'en pète.
J'envoie tout valser, une fois de plus, une fois de trop.
Encore un accès de colère qui finira dans les journaux.
J'ai passé ma vie à pleurer sur la mort, et pour une fois, je doute de certaines d'entre elles.
Mais comment ? Hein ? Comment ?
Je doute de tout, de tout le monde et cela empire avec les années.
Alors dites moi, qui prouve que la faute ne doit pas retomber sur mon aîné ?
Des plans, j'en ai fait. Des hypothèses, j'en ai. Le pourquoi du comment, j'l'ai oublié.
J'comprends plus pourquoi la vie s'acharne autant sur moi à vrai dire. Qui n'a pas compris que j'suis qu'un bon à rien ?
Les épreuves qu'on m'inflige sont trop lourdes, j'arrive plus à m'en sortir. Qu'est ce que je raconte, j'm'en suis jamais sorti.
J'aurais dû être un gosse immature comme on voit dans les parcs. J'aurais préféré crever que vivre ce que je vis aujourd'hui.
Égoïste.
Oui j'le suis, j'le hurle, je l'affirme. Mais qui a pensé à moi ces dernières années à part toi, Journal ?
Je cherche sans cesse des réponses à des questions qui ne se posent pas, des réponses à des questions qui n'en n'ont pas.
J'aurais dû être un de ces petits merdeux qui font les thugs en cours, j'aurais dû être de ceux qui sortent en boîte.
Et regarde ou j'en suis.
Nul part en réalité.
J'en rigole, même si rien n'est drôle dans c'que je dis, mais bon. Vaut mieux rire que pleurer, non ?
[..]
Insomnie elle-même insomniaque.
Sur un toit que tu connais bien à présent, Journal.
J'ai des joints à côté de moi, mais t'inquiète pas, j'y toucherai pas, plus.
Aïcha me l'a demandé, je fais.
Mais leurs gueules me rappellent ces soirées ou j'me défonçait ici même, pour pas l'faire devant ma sœur.
Époque révolue, qui a dit ça ?
J'ai un besoin, là tout de suite, j'ai soif de réponses.
Agir c'est bien, réfléchir c'est mieux.
C'est drôle, je dis des choses que je n'exécute même pas. En clair : Fais ce que je dis, pas ce que je fais.
Je lis en boucle les mêmes lettres, à la longue je les saurai par cœur.
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Histoire d'un banlieusard, chacun sa vision du tie-quar.
Misterio / SuspensoLes idées fusent dans ma tête, l'encre & ma main avec, je me bats pour ne laisser échapper aucune de mes pensées, idées et de toutes les retranscrire sur le papier, croyez-le ou non, j'écris une histoire, un livre, mon histoire, mon livre. Apparemme...