Histoire d'un banlieusard, chacun sa vision du tie-quar.

30; tu ne veux pas être ouvrier donc tu seras esclave.

Le choc me submerge, une fois de plus et surement une fois de trop. Que dire, ma vie est un théâtre dans le théâtre, le quiproquo d'une vie se déforme peu à peu en maladie, en brisant une famille qui était la mienne, cette femme et cet homme appelé géniteur ont émietté une âme, malheureusement, c'est sur moi que le malheur s'est installé.

Faut croire que leurs gosses ont continué le travail, je leur en veut moins, mais je leur voue une haine viscérale & incontrôlable, la haine d'un homme et d'un seul se déverse et se déversera jusqu'à la mort de celui-ci.

Tout ça pour quoi ? Ils m'ont vaincu misérablement & fièrement. Ma vie n'est au final qu'une mise en scène car même ma mère en a prit le parti.

Pourquoi ces histoires dans ma tête, pourquoi cette haine, que me veulent-ils au final ? Car un enfant innocent n'est pas violent.

Un massacre de cerveau, une vengeance cérébrale, appelez cela comme vous le souhaiterez, j'ai été sujet d'une méchanceté sans pitié, sachez qu'on m'a manipulé.

Un lavage de cerveau a été opéré, j'ai cru en toutes ces conneries car c'est l'unique chose qu'on ne m'ait apprit. Après tout, même ce que j'appellerai la vision que j'ai eue en prison n'est que foutaises.

Dès petit on m'a apprit des choses que, grâce à cette femme j'ai comprit. Un bourrage de crâne digne des plus grands films hollywoodiens m'a été infligé, ce, depuis bébé.

Il était tellement simple de me manipuler, leur jeu d'enfant était de m'emmener où ils le souhaitaient et j'ai suivi sans une fois ciller.

Je me suis méfié de tout et de rien, malheureusement pas de ce dont il fallait que je me méfie.

Je n'ai qu'une excuse, j'ai subi la pire des destinées, du moins l'une d'entre elles. Car au jour d'aujourd'hui je ne crois plus en rien, à vrai dire même l'idée de vengeance me parait si loin. 

On m'a dit qu'aimer me satisferait, malheureusement, je n'ai jamais aimé. Par conséquent, je n'ai jamais été apaisé, pourtant j'y croyais. Je te jure maman, j'ai pensé t'aimer.

Mais aimer une personne qui a en quelques sortes participé à notre malheur ne serait-il pas complètement idiot ? En réalité je m'en pose d'autres des questions, ah ouais c'est chaud.

Dès mes plus jeunes années, on a tout fait pour que je me déteste et mieux, que je sois détesté. On m'a fait devenir fou pour je ne sait quelle raison et j'ai l'impression que tout le monde a été ligué contre moi depuis toujours. J'ai grandi tranquillement, du moins, je l'imaginais; donc leur plan a fonctionné. Depuis gamin on joue avec moi et mon cœur car tout ce qu'ils souhaitent, c'est que je meure.

Pourquoi ? Pour qui ? Pourquoi moi ?

Questions sans réponses qui vont bientôt en trouver, mais qui sera là pour m'aider? J'ai été formaté au point de ne plus savoir me gérer. Je suis une machine de guerre prête à s'auto détruire à tout moment, tout simplement.

[..]

Personne ne comprend rien j'imagine, qui est ce Youssef si pessimiste ? C'est vrai, pour certains la vie c'est triste.

Car en faisant le fort les gens imaginent que tout va bien, qu'ils sachent que c'est faux, j'détraque, j'me braque, je suis pas Superman pourquoi me sauver, je craque.